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En juin 2011, le conseiller de François Hollande réagissait à l'obligation pour les médecins et les experts de publier une déclaration d'intérêts à laquelle chacun pourra accéder. "On en attend que chacun soir au clair avec lui-même et avec les autres", lance Aquilino Morelle, "il n'y a pas d'interdiction d'avoir un rapport avec l'industrie pharmaceutique pour un médecin." "En revanche, ce qui est obligatoire, c'est de rendre public cela", affirme le conseiller du président. "Quand vous publiez vos relations, vous devenez transparent, et chacun pourra regarder si dans les décisions que vous prenez (...) il n'y a pas de perte d'indépendance", avait-il insisté.
Seulement, selon une enquête de Mediapart publiée jeudi, lorsqu'Aquilino Morelle travaillait pour l'Igas (Inspection générale des affaires sociales) en 1992, il conseillait, sans l'avoir déclaré, des laboratoires pharmaceutiques, dont il contrôlait pourtant les activités... Vendredi matin, l'Igas a confirmé n'avoir retrouvé aucun document prouvant une autorisation donnée au conseiller pour travailler avec les labos : "Il n'y a pas eu de demande d'autorisation portant sur les activités d'expertise ou bien de consultation au bénéfice de l'industrie pharmaceutique dans les années récentes", indique l'institution. Vendredi midi, Aquilino Morelle a présenté sa démission de conseiller à l'Élysée.
REGARDEZ Quand Aquilino Morelle donnait des leçons sur la transparence des liens entre experts et labos pharmaceutiques :
Morelle, cahuzac et les camarades socialistes ne savent-ils pas que le peuple est dégoûté par ce style de comportement toujours en donneurs de leçons.
Mais ils ne savent faire que ca, donner des leçons, pas se remettre en question.
... La gauche !