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Klaus Kinzler, enseignant: «Sciences Po Grenoble n'est plus un institut d'études politiques, mais d'éducation, voire de rééducation politique»
Klaus Kinzler, enseignant: «Sciences Po Grenoble n’est plus un institut d'études politiques, mais d'éducation, voire de rééducation politique»
« On entend désormais dans les amphis des profs remettre en cause tout le système dans ses bases universalistes, démocratiques, laïques. C’est fait sans aucun complexe »
Professeur d’allemand et de civilisation allemande à l’Institut d'études politiques de Grenoble, Klaus Kinzler est au centre d’une polémique qui empoisonne l'établissement depuis un an. Accusé d'être islamophobe dans une campagne lancée par des étudiants sur les réseaux sociaux, il a vu son nom et celui d’un de ses collègues placardés sur les murs de l'établissement avec la mention : « Des fascistes dans nos amphis. L’islamophobie tue ». Klaus Kinzler n’est pas retourné à l’IEP depuis les faits. En mars, il publiera le récit de cette affaire aux Editions du Rocher.
Il est des sujets sur lesquels nous aimerions n’avoir pas à revenir. Mais la répétition des tragédies, de leur déni ou de leur manipulation orwellienne oblige à remettre l’ouvrage de clarification sur le métier des faits établis et du vrai sens des mots.
La crise actuelle, due à la volonté de LFI d’importer le conflit israélo-palestinien dans la campagne des européennes, est le révélateur de fractures qui affaiblissent l’école depuis des années
EXCLUSIF. Pour la première fois depuis l'annulation de la conférence à Lille, jeudi 18 avril, le président de l'université comparé à l’officier nazi Adolf Eichmann par Jean-Luc Mélenchon a accepté de sortir de sa réserve pour s’exprimer dans l’Opinion. Les étudiants de l’association « Libre Palestine » se disent inquiets de ne plus pouvoir mener des actions de solidarité envers le peuple palestinien sans être ciblés par des campagnes de diffamation.
« Le chef-d’œuvre de Leonard de Vinci n’est pas à son avantage. 80 % des visiteurs du Louvre font le détour pour tenter de l’admirer. Tenter ? C’est bien le mot car ce qu’il est convenu d’appeler « l’expérience visiteur » est plutôt décevante »