Près de Gisors, dans l’Eure, il capturait des oiseaux protégés pour les revendre
Sept chardonnerets ont été saisis, le 2 février 2022, au domicile d’un homme habitant la commune d’Heudicourt, près de Gisors, dans l’Eure. Cette perquisition était menée par les gendarmes de la brigade de Gisors en lien avec l’Office français de la biodiversité et la brigade d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires.
Mercredi 2 février 2022, dans l’Eure, les gendarmes de la brigade de Gisors ont procédé à l’interpellation d’un individu habitant la commune d’Heudicourt. Cette opération a été menée en lien avec l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP).
Le chardonneret figure sur la liste rouge des espèces menacées en France
Au domicile du mis en cause, les enquêteurs ont notamment mis la main sur sept chardonnerets, des oiseaux vulnérables figurant sur la liste rouge des espèces menacées en France et dont la détention est interdite. Les investigations ont permis de démontrer que le suspect procédait à la capture des volatiles dans le but de les vendre.
Des produits vétérinaires également saisis
De nombreux produits vétérinaires ont également été découverts. Le mis en cause, qui se déclare sans emploi, conseille et vend cette marchandise sur Facebook alors qu’il n’est détenteur d’aucun diplôme en la matière l’y autorisant.
Six mois de prison et 9 000 € d’amende
La coopération des services de la BNEVP, de l’OFB et de la gendarmerie a abouti à la mise sous scellé de 135 pièces, parmi lesquelles figurent aussi des cages. Lundi 14 février 2022, dans une communication relative à l’opération publiée sur Facebook, la gendarmerie de l’Eure a informé que trois des sept chardonnerets « pourront être relâchés prochainement dans la nature ».
Les militaires rappellent aussi « qu’il est interdit de détenir des animaux sauvages chez soi sans autorisation, qu’il s’agisse de hérissons, écureuils ou de hiboux ! » et que « les contrevenants s’exposent à une peine de 6 mois d’emprisonnement et 9 000 € d’amende ».