L'armée ukrainienne lance un jeu de cartes avec le visage de criminels de guerre russes

par Anastasia NICOLAS
Publié le 14 mai 2022 à 20h16

Source : TF1 Info

Des cartes à jouer avec des photos de criminels de guerre russes présumés vont être distribuées aux soldats ukrainiens.
Le but est de permettre aux soldats ukrainiens de mémoriser le visage de leurs opposants.
Cette technique avait déjà été utilisée par l'armée américaine pendant la guerre en Irak.

Leurs têtes sont mises à prix. L'armée ukrainienne a élaboré deux jeux de cartes, avec la photo de plusieurs personnalités russes soupçonnées de crimes de guerre en Ukraine. Sur Facebook, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valery Zaluzhny, explique dans un post publié vendredi 13 mai, que les bénévoles de la communauté internationale du renseignement, InformNapalm, ont aidé à produire ces cartes.  

Ce jeu de cartes sera distribué à l'ensemble des forces ukrainiennes. Sur ces cartes, des photos de personnalités russes soupçonnées de crimes de guerre.
Ce jeu de cartes sera distribué à l'ensemble des forces ukrainiennes. Sur ces cartes, des photos de personnalités russes soupçonnées de crimes de guerre. - D.R

Elles contiennent des informations sur "les criminels de guerre russes et les politiciens et propagandistes russes", a-t-il déclaré. Une idée héritée de l'armée américaine, qui a déjà publié un jeu similaire par le passé, pendant la guerre en Irak. Elle avait distribué à ses soldats des cartes à jouer à l'effigie de 52 des 55 Irakiens "les plus recherchés" de l'époque. 

"Il y a 20 ans aujourd'hui, en 2002, l'armée américaine publiait une liste de criminels de guerre recherchés dans un jeu de cartes" explique le militaire dans un post Facebook. Ce jeu a permis aux "militaires américains de mémoriser [le visage] de leurs cibles" rajoute-t-il. Les militaires ukrainiens pourront donc faire de même grâce à ce jeu. 

Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, les troupes de Moscou ont été accusées par l'Ukraine de multiples exactions et crimes de guerre dans les territoires qu'elles ont occupés. La région de Kiev, d'où elles se sont retirées fin mars, est la principale concernée.


Anastasia NICOLAS

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