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Zuckerberg : « Un milliard de personnes utilisent Facebook sur mobile, et c'est un business »

Le fondateur et président de Facebook, dont les apparitions dans les médias sont rares, a donné une interview au « New York Times », publiée le 16 avril.

Le Monde

Publié le 17 avril 2014 à 10h49, modifié le 17 avril 2014 à 11h40

Temps de Lecture 3 min.

Le fondateur et PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, au siège de l'entreprise à Menlo Park (Californie) en avril 2013.

Le fondateur et président de Facebook, dont les apparitions dans les médias sont rares, a donné une interview au New York Times, publiée le 16 avril. Il y revient sur l'actualité récente du réseau social le plus utilisé de la planète, et y donne une partie de sa vision pour le futur de l'entreprise cotée en Bourse depuis le 18 mai 2012. Extraits. 

  •  SUR LA STRATÉGIE MOBILE

Mark Zuckerberg assure que 20 % du temps passé par les utilisateurs de smartphones sur leur mobile est consacré à Facebook. Alors que les revenus de Facebook sur mobile ont très fortement augmenté depuis un an, l'entreprise a commencé à séparer ses différents services dans des applications distinctes, ce que M. Zuckerberg considère comme étant l'avenir :

« Lorsque nous avons porté notre site sur mobile, c'est comme ça que ça a commencé : une grosse application bleue qui rejoignait quasiment ce que proposait le site. Mais sur mobile, les gens veulent des choses différentes. La facilité d'accès est très importante. De même qu'avoir la possibilité d'avoir le contrôle des notifications sur différents éléments. (...) Ce que nous faisons avec nos équipes du Creativity Labs, c'est, fondamentalement, de découper notre grosse application bleue. »

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  • SUR L'IDENTITÉ DE FACEBOOK

« Nous essayons (...) d'explorer des choses qui ne sont pas intrinsèquement liées à Facebook », déclare Mark Zuckerberg, en référence à l'acquisition par Facebook de WhatsApp, Instagram, ou encore Oculus Rift. Depuis deux ans, Facebook a multiplié les acquisitions suprises, parfois pour des sommes étonnantes. Pour M. Zuckerberg, cette stratégie d'acquisition s'apparente à la création d'une forme de groupe, dont le cœur de métier reste Facebook, mais qui vise aussi à créer des espaces sociaux nouveaux :

« Vous devez considérer toutes nos actions en les répartissant sur trois différents niveaux. Premièrement, l'application Facebook en tant que telle. Un milliard de personnes, voire plus, l'utilisent, et c'est un business. Deuxièmement, il y a Instagram, WhatsApp, Messenger, Search – des choses que les gens utilisent beaucoup, et qui vont probablement devenir également un business pour Facebook (...), mais pas avant trois ans. (...) Troisièment, il y a tout ce que nous inventons : Home, Paper, et ce sur quoi travaille le Creativity Labs. Peut-être que dans trois ou cinq ans, ces éléments en seront au niveau où est Instagram aujourd'hui. »

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  •  SUR LES CONVERSATIONS DES UTILISATEURS

Mark Zuckerberg a avancé le chiffre de 10 milliards de messages échangés quotidiennement sur les applications de messagerie de Facebook, entre Messenger et WhatsApp, récemment racheté par l'entreprise. Un achat justifié, selon M. Zuckerberg, par les différents types d'utilisation des deux applications : « Messenger sert à chatter avec ses amis, alors que WhatsApp sert davantage à remplacer les textos. Cela semble être la même chose, mais dès que vous plongez dans les nuances avec lesquelles les gens utilisent ces services, il s'agit de deux marchés complètement différents. »

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Les remplaçants du SMS se bousculent sur smartphone

Concernant les réseaux sociaux proposant d'être anonyme (comme Whisper ou Secret, qui gagnent en popularité) en revanche, Mark Zuckerberg, qui a toujours affirmé qu'il pensait que la transparence et l'utilisation de son identité réelle en ligne était vertueuse, émet des doutes. « Je ne dirai pas que ça ne marchera pas, ce serait trop fort. Mais j'ai tendance à penser que les interactions entre les personnes sont meilleures quand il s'agit de construire des relations entre elles. (...) Vous pouvez le faire avec votre nom, votre numéro de téléphone ou avec un pseudo, comme sur Instagram. Mais avec tout ça, vous ne faites pas que partager ou consommer du contenu, vous construisez également des relations avec d'autres personnes, pour mieux les comprendre. C'est le cœur de notre vision du monde. Dans ce contexte, l'anonymat n'est pas notre priorité. »

  • SUR LES NOUVEAUX UTILISATEURS POTENTIELS

Facebook dément régulièrement les conclusions d'études cherchant à montrer que le réseau social perdrait en puissance auprès des adolescents, notamment dans les pays développés. M. Zuckerberg est longuement revenu sur les publics visés par le réseau social. « Ce n'est pas évident pour moi de déterminer si une application va marcher en regardant les jeunes ou les personnes âgées, pour repérer si par la suite elle va devenir grand public. Les premiers utilisateurs de Pinterest n'étaient pas spécialistes des nouvelles technologies ni des jeunes. (...) Comprendre à qui l'on s'adresse est néanmoins quelque chose de très important, et cela devient de plus en plus complexe au fur et à mesure que ce nombre grandit. »

Lire également notre portrait : L'envie féroce de « dominer » le monde de Mark Zuckerberg, le patron de Facebook

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