Sécheresse : plus d’un million de maisons exposées aux mouvements de terrain en Île-de-France

Au gré des épisodes de sécheresse et de fortes pluies, des déplacements du sol peuvent causer d’importants dommages aux habitations. Les trois quarts du territoire francilien, soit près de 1,15 million de maisons, sont exposés à ce phénomène de retrait-gonflement des argiles, la Seine-et-Marne en tête.

Dans cette maison du Val-de-Marne, une fissure d’environ 4 cm est apparue sur tout un pan de mur. LP/Marion Ducrocq
Dans cette maison du Val-de-Marne, une fissure d’environ 4 cm est apparue sur tout un pan de mur. LP/Marion Ducrocq

    Le phénomène pourrait s’amplifier avec le changement climatique, tout particulièrement en Île-de-France. Selon l’Institut Paris Région, près de 1,15 million de maisons franciliennes sont exposées aux conséquences du retrait-gonflement des argiles (RGA). Au gré des sécheresses et des fortes pluies, par effet de rétractation et de regonflement des sous-sols, le phénomène peut causer d’importants dommages aux habitations, selon une classification plus ou moins forte.

    Sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), il est expliqué que les sols argileux peuvent se modifier en fonction de leur teneur en eau. En contexte humide, un sol argileux se présente souple et malléable. Desséché, il sera dur et cassant. Les variations de volume sont plus ou moins importantes en fonction de la structure du sol et des minéraux en présence. La succession plus ou moins rapide de ces variations peut engendrer des déplacements du sol, impactant les bâtiments.