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Chasse : une Britannique tuée par un tir accidentel en Bretagne

La victime a été touchée par un tir de son compagnon alors qu’elle était invitée à une battue aux sangliers, dimanche, à Goudelin (Côtes-d’Armor).

Le Monde avec AFP

Publié le 16 octobre 2022 à 20h00

Temps de Lecture 1 min.

Un accident de chasse a tué dimanche. Une Britannique de 67 ans est morte après avoir été grièvement blessée accidentellement par un tir de carabine de son compagnon, qui participait avec d’autres chasseurs à une battue aux sangliers à Goudelin (Côtes-d’Armor), a-t-on appris de source judiciaire.

Selon le procureur de la République de Saint-Brieuc, Nicolas Heitz, l’auteur du coup de feu est le compagnon de la victime, âgée de 69 ans. « Dans des circonstances restant à déterminer », cet homme a procédé lors d’une battue aux sangliers à un « tir avec sa carabine qu’il portait à l’épaule, canon dirigé vers l’arrière », atteignant sa compagne.

Invitée à cette battue, sa compagne a reçu la balle qui a occasionné « une plaie (…) au-dessus du cœur », a ajouté le magistrat dans un communiqué. Elle a été transportée par les pompiers à l’hôpital de Saint-Brieuc où elle est décédée à la mi-journée.

Ni alcool ni substance toxique

Selon le procureur, les faits se sont produits lors d’une battue aux sangliers qui regroupait une dizaine de chasseurs, et deux personnes invitées. « Les chasseurs progressaient dans un champ de maïs fauché » quand les faits se sont produits, a ajouté le procureur, qui s’est rendu immédiatement sur place.

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L’auteur du coup de feu a été placé en garde à vue et transporté à l’hôpital de Guingamp, avant que la garde à vue soit levée car son état n’était pas « compatible » avec cette mesure, a expliqué M. Heitz, précisant que des prélèvements immédiatement effectués « ont démontré qu’il n’avait pas consommé d’alcool, ni de substance toxique ».

La victime a été transportée à l’Institut médico-légal de Rennes en vue d’une autopsie qui aura lieu mercredi.

Huit accidents mortels la saison passée

Selon le magistrat, « une enquête en flagrance du chef d’homicide involontaire lors d’une action de chasse a été ouverte ». Il a confié les investigations en cosaisine à la brigade de recherches de la compagnie de Saint-Brieuc et à l’Office français de la biodiversité.

Pour la dernière saison de chasse, à l’hiver 2021-2022, l’OFB avait recensé huit accidents mortels de chasse, dont deux avaient concerné des non-chasseurs, sur 90 accidents au total – caractérisés par des blessures corporelles liées à l’utilisation d’une arme.

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Le Monde avec AFP

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