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Enquête

Produire sa propre énergie, la nouvelle révolution qui gagne les entreprises 

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La crise énergétique pousse les entreprises à multiplier les centrales photovoltaïques sur les toits de leurs bâtiments, voire à préempter la production de nouveaux champs éoliens ou solaires. Un virage historique dans leur stratégie d'approvisionnement en énergie.

Des panneaux photovoltaïques sont installés sur le toit du magasin IKEA de Fleury-sur-Orne.
Des panneaux photovoltaïques sont installés sur le toit du magasin IKEA de Fleury-sur-Orne. (Xavier POPY/REA)

Par Stefano Lupieri

Publié le 10 janv. 2023 à 14:45Mis à jour le 13 janv. 2023 à 01:11
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En cette fin de novembre un ciel plombé et orageux couvre la toute nouvelle usine de Forvia dans le Technoland II d'Allenjoie (Doubs). Pas idéal pour le rendement des 1.400 m2 de panneaux solaires installés sur le toit du bâtiment. « Avec un temps comme aujourd'hui la productivité est quasi nulle », constate Laurent Brault le responsable technique du site. Bien sûr, la manufacture de pots d'échappement inaugurée en août 2021 ne compte pas que sur cette centrale en autoconsommation pour s'alimenter en énergie. « Le chauffage est relié à deux chaudières à biomasse, précise le cadre. Le dispositif photovoltaïque vient en complément et vise plus particulièrement l'alimentation des bureaux. » Sur une année calendaire, il contribue à satisfaire 11% des besoins. Et l'année prochaine ce vaste toit de 20.000 m2 accueillera 1.000 m2 de panneaux supplémentaires.

Les directives viennent de la tête du groupe. D'ici à la fin 2023, l'équipementier automobile, né de la fusion en février 2022 entre Faurecia et de Hella, entend aménager 150 de ses sites. Une centaine d'hectares de panneaux solaires vont ainsi être posés - l'équivalent de 150 terrains de football. « Nous avons choisi d'agir simultanément à l'échelle du monde », précise Remi Daudin vice-président chargé de la transformation durable. Une petite révolution stratégique pour le groupe. « C'est une manière d'admettre que l'offre des réseaux conventionnels n'est pas satisfaisante et qu'il nous faut, le cas échéant, nous substituer à eux en créant nos propres capacités de production. »

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