Une organisation de défense des droits humains accuse les talibans d'avoir détenu arbitrairement quelque 2000 personnes en Afghanistan depuis leur prise du pouvoir en août 2021, comme l'indique un rapport publié lundi.
"Les personnes détenues comprennent principalement des employés du gouvernement précédent, des manifestantes, des défenseurs des droits humains, des militants de la société civile, des journalistes, des religieux, des membres de la secte salafiste et des civils accusés d'être associés au Front national de résistance (FNR)", indique le document.
Le rapport a été compilé par Rawadari, un groupe de défense des droits nouvellement créé dont la directrice exécutive est Shaharzad Akbar, qui dirigeait auparavant la Commission indépendante des droits de l'homme de l'Afghanistan.
Lors de son retour au pouvoir, le chef suprême des talibans avait annoncé une amnistie générale pour ses opposants. Mais les médias ont à plusieurs reprises fait état d'arrestations et d'assassinats arbitraires qui auraient été perpétrés par des individus ou des institutions contrôlés par les talibans.
L et arrêté des journalistes qui couvraient ce type de protestations ou d'autres incidents. Les talibans ont imposé des politiques draconiennes contre les femmes et restreint les droits humains dans le pays, y compris en destituant les femmes et les filles de leur droit à l'éducation.