Seine-Saint-Denis : 7,2 % des femmes du département auraient subi une excision
VIOLENCE•Une unité dédiée à la réparation des femmes victimes de cette mutilation génitale existe depuis 2017 à Montreuil (Seine-Saint-Denis)
20 Minutes avec agence
Ce lundi se déroulait la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. En 2019, l’étude “Mutilation sexuelles féminines (MSF) – Préval” estimait que 125.000 Françaises étaient touchées. Précisément, 7,2 % des femmes de Seine-Saint-Denis auraient subi une ablation partielle ou totale du clitoris, indiquent de nouveaux chiffres relayés par Le Parisien.
Pour les compiler, Fatoumata Sylla, doctorante en épidémiologie à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), s’est concentrée sur trois départements : la Seine-Saint-Denis, le Rhône et les Alpes-Maritimes. Elle s’est appuyée sur des questionnaires remis par des professionnels de santé à des femmes de 18 à 45 ans. C’est dans le département francilien que la part de femmes excisées est de loin la plus forte.
En effet, dans le Rhône, elles étaient 1 %, et 0,7 % dans les Alpes-Maritimes. Une unité dédiée à la réparation des femmes victimes d’excision a été ouverte en 2017 à l’hôpital intercommunal de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Dans cet établissement, 13 % des femmes ayant accouché en 2018 avaient subi une excision, a précisé le médecin Sarah Abramowicz.
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