Belle histoire

Grâce à un test ADN, elle retrouve son père à 77 ans : un soldat américain venu en France lors du Débarquement

Grâce à un test ADN, elle retrouve son père à 77 ans : un soldat américain venu en France lors du Débarquement
Huberte Bazin a enfin retrouvé sa famille paternelle après 77 ans.
Huberte Bazin, 77 ans, a retrouvé la trace de son père biologique, qu’elle n’a jamais connu.

Jusque-là, pour cette habitante du Loiret, son père était un inconnu. Mais avec l'aide d'un test ADN, Huberte Bazin, 77 ans, a fait une sacrée découverte : son père était un soldat américain venu en France lors du Débarquement en 1944, et reparti l’année suivante aux États-Unis, après la victoire sur le nazis.

Débarqué d'Alabama

Devant l’insistance d’une de ses filles, Huberte Bazin a accepté de faire un test ADN pour rechercher son père biologique : "On m’avait toujours dit qu’il était mort après la guerre, mais ma mère l’a jamais revu et elle est restée très évasive, alors qu’il ne savait pas qu’elle était enceinte de moi, raconte la sexagénaire. Il est arrivé au moment du Débarquement en 1944, il était du côté de Domfront en Normandie. Il est reparti dans son Alabama natal en 1945. Après, chacun des deux a fait sa vie, ils se sont mariés chacun de leur côté."

Après ce test ADN, Huberte Bazin était anxieuse : "Je ne voulais pas m’enflammer, mais je me posais de nombreuses questions."

Un contact avec des cousins américains

C'est alors que sa fille est contactée par des cousins américains, auxquels elle a envoyé une photo de sa mère et de son père dont elle disposait. "L’une des cousines qui habite en Floride, portant le nom de Hardy, à savoir le nom de mon père, a fait un arbre généalogique. Elle a reconnu l’homme sur la photo."

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" J’aurais pu  le connaître"

Les événements s'enchaînent : "J’ai appris que je portais le prénom de mon père. Nous avons pris contact avec les cousins en avril 2022 et nous y sommes partis le 15 avril 2023, avec ma fille et mes petits-enfants. Nous avons été reçus comme des rois en Floride. Mes cousins sont des gens charmants. Même si nous ne parlions pas très bien l’anglais et mes cousins pas vraiment le français, nous avons passé des très bons moments autour de barbecues ou au restaurant, pendant 13 jours", confirme Huberte Bazin.

Cette dernière a vraiment pris conscience de la réalité  "quand je suis allée sur la tombe de mon père en Alabama. Il est décédé en 1984, j’aurais donc pu le connaître". 

 


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