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Sur les 11 jours fériés que compte la France, six sont directement liés à la religion. Des jours qu'Éric Piolle souhaite remplacer par d'autres, célébrant « notre attachement commun à la République ». Une proposition que le maire de Grenoble a pu détailler en ce début de semaine, en évoquant le lundi de Pentecôte.
Dans un message posté sur son compte Twitter le 24 mai, l'élu d'Europe écologie-Les Verts a demandé la suppression des « références aux fêtes religieuses dans notre calendrier républicain », en réaction au pistage des enfants absents à l'école lors de la fête de l'Aïd, confirmé par le ministère de l'Intérieur. À la place, l'édile propose de déclarer « fériées les fêtes laïques qui marquent notre attachement commun à la République, aux révolutions, à la Commune, à l'abolition de l'esclavage, aux droits des femmes ou des personnes LGBT ».
Sur RMC ce mardi 30 mai, Éric Piolle explique ne pas vouloir supprimer de jours fériés mais plutôt d'en réaffecter certains. « Je propose par exemple que l'on ait un jour sur l'abolition de l'esclavage. Très peu de gens savent – et c'est gênant – qu'en France, c'est un jour férié dans les départements d'outre-mer », a-t-il par exemple soumis aux auditeurs.
Pas de fêtes pour les autres religions
Éric Piolle précise que cette proposition lui a été inspirée par la polémique autour du recensement des élèves pendant la fête de l'Aïd-el-Fitr. « M. Darmanin avait demandé que l'on recense les enfants absents au moment de l'Aïd. Je trouve cela extrêmement discriminant. Dans la bouche de M. Darmanin, on voit bien ce qu'il veut dire…. », s'est-il exprimé sur RMC. L'écologiste regrette une polarisation du débat. Selon lui, « soit on est dans le silence coupable, soit on est islamo-gauchiste ».
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Toutefois, contrairement aux recommandations de la commission Stasi en 2003, qui préconisait de prévoir des jours fériés juifs et musulmans, Piolle s'oppose à une quelconque institutionnalisation de ces fêtes, leur préférant la possibilité de célébrer « à discrétion ». « Pour tout le monde, ça n'a pas de sens, par contre si on pouvait arrêter de les discriminer, ce serait pas mal », conclut-il.
Ce petit monsieur dépasse ici très clairement toutes ses prérogatives de maire.
Plus généralement, il fait ici la démonstration très inquiétante de ce que sont devenus les soit-disant "écologistes" : des idéologues déconnectés des réalités, qui veulent imposer leurs idées à leurs concitoyens, au lieu de travailler au bien commun.
C’est le genre à faire tous les ponts
Integriste