Des phénomènes aérospatiaux inexpliqués rapportés par 19% des universitaires américains

Dans le ciel, les "Phénomènes Aérospatiaux Non Identifié" (PAN) ont attiré l'attention d'une partie de la communauté académique américaine. ©Getty - Javier Zayas Photography
Dans le ciel, les "Phénomènes Aérospatiaux Non Identifié" (PAN) ont attiré l'attention d'une partie de la communauté académique américaine. ©Getty - Javier Zayas Photography
Dans le ciel, les "Phénomènes Aérospatiaux Non Identifié" (PAN) ont attiré l'attention d'une partie de la communauté académique américaine. ©Getty - Javier Zayas Photography
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Dans le ciel, des lumières mystérieuses se déplacent parfois de manière inexpliquée. Appelés "Phénomène Aérospatial Non Identifié" (PAN), ils ont attiré l'attention d'une partie de la communauté académique américaine. Les explications de Fabienne Chauvière.

Dans le cadre d’une récente enquête, 19% des scientifiques américains ont dit avoir été témoins d'un PAN ou connaître quelqu'un qui en avait vu un

1 460 universitaires de 14 disciplines différentes, ont été interrogés. Et quand on leur a demandé leur avis sur la cause la plus probable de ces phénomènes, 39% ont avoué ne pas savoir. Certains pensent à des engins d'une intelligence inconnue. De nombreux universitaires américains pensent que le monde académique doit s’impliquer dans la recherche sur les PAN.

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En France, on a un organisme qui s’occupe de ces sujets : le GEIPAN.

En France, au CNES, le Geipan, le Groupe d'Etude et d'Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés prend en charge tous les témoignages qui lui parviennent. Le résultat des enquêtes montrent que dans la plupart des cas, les observations décrivent un phénomène - généralement lumineux - que l’on peut souvent expliquer… mais pas toujours…

Une Britannique a pu admirer son propre cœur lors d'une exposition

Au Royaume-Uni, une femme de 38 ans a pu visiter une exposition un peu particulière.... puisque l'un des "objets" exposés était… son ancien cœur.

Il y a 16 ans, cette jeune femme a bénéficié d’une une transplantation.

Sa greffe a eu lieu en juin 2007. Depuis, elle fait tout pour promouvoir le don d’organe. Elle a donc autorisé la société des chirurgiens britanniques à utiliser son ancien cœur pour une exposition. Et elle a pu l’admirer, conservé dans un petit bocal en verre.

La jeune femme a même déclaré qu’il était surréaliste de voir son cœur exposé. Elle a même de l'affection pour lui, mais elle est soulagée qu'il soit dans ce bocal.

Les pieuvres goûtent par le toucher

Des biologistes de l’université de Harvard, aux États-Unis, ont découvert que des récepteurs particuliers dans les ventouses qui recouvrent les bras des pieuvres.

Quand elles touchent leurs proies, les pieuvres décident parfois de les rejeter. Les biologistes se sont demandé pourquoi. Ils ont identifié dans les ventouses toute une famille de récepteurs qui, au cours de l’évolution sont devenus des récepteurs sensoriels chimiotactiles.

Voilà pourquoi il suffit aux pieuvres de toucher pour savoir que ce n’est pas bon…

Ce système de goût par le toucher est régi par des stimuli de répulsion : les pieuvres sont particulièrement sensibles à des signaux de "dégoût", elles rejettent les proies qui les provoquent mais dévorent les autres. Les chercheurs aimeraient maintenant savoir si, parmi ces récepteurs, certains sont sensibles à des stimuli très attractifs, correspondant à des proies particulièrement délicieuses pour les pieuvres

Des scientifiques masqués sont le nouvel espoir des anti-autoroutes

Des scientifiques, spécialistes de la biodiversité rejoignent à visages couverts les militants écologistes et les aident dans leurs luttes.

Au début du mois de mai, plusieurs d'entre eux ont rejoint la manifestation contre la construction de l’autoroute A133-A134 dans l’Eure

Aidés par les militants, les scientifiques ont agrandi des mares, planté des clous dans les arbres, installé des nichoirs dans la forêt, détourné les marquages de l’ONF sur les troncs… Parmi eux les naturalistes , beaucoup d’ornithologues, de chercheurs, de salariés de bureaux d’études, catastrophés par la biodiversité qui décline à une vitesse vertigineuse.

Le but de ces actions est de mettre fin au projet d’autoroute tant redouté

En renforçant le bilan des espèces présentes. Les nichoirs vont par exemple favoriser la population de muscardins.

Les mares serviront aux populations d’amphibiens. Les clous sont un moyen de ralentir les coupes d’arbres: se risquer à un coup de tronçonneuse dans un arbre clouté est particulièrement dangereux pour les bûcherons. D’un autre côté, conserver ces vieux arbres favorise certains insectes et oiseaux.

"Nos territoires se vident de leur vie. Concrètement, sur le terrain on ne voit plus rien, on n’entend plus rien, selon un ornithologue qui poursuit : c’est dur d’entendre la nature devenir silencieuse."

L'équipe

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