Il vient d’arriver du front. Amputé. Mais en vie. Alexander était à Bakhmout et se battait dans les violents combats de rue contre les Russes. "J’ai été touché par une mine russe. Je n’ai rien pu faire", explique le dernier arrivé dans le Superhumans Center, un tout nouveau centre mis en place pour permettre aux soldats amputés d’apprendre à vivre sans leur membre.
"Le problème, c’est que la route pour évacuer les blessés est trop longue, explique Volodymyr Govatckiy, médecin chef de la clinique. Dès qu’un soldat est blessé à un membre, il se pose un garrot. Mais parfois, dès son arrivée à hôpital, il est déjà trop tard. Le membre est mort. Et il faut l’amputer."