"J'étais en pleurs" : le calvaire d'Amandine, victime de harcèlement scolaire, dans l'impossibilité de changer de collège

Va-t-il falloir à chaque fois médiatiser les cas de harcèlement scolaire pour que les choses avancent ? C'est la question que l'on peut se poser avec ce nouveau cas en Gironde, que RTL révèle ce mercredi 26 juillet. Amandine, 14 ans, pensait que son cauchemar allait prendre fin. Après des insultes répétées pendant de longs mois de la part de ses camarades, sa mère avait réussi à la changer d'établissement. Mais la joie aura été de courte durée : le nouveau collège explique qu'il n'y a plus de place. Le rectorat, lui, soutient que ce motif de harcèlement n'est pas prioritaire. L'adolescente reste dans l'incompréhension face à cette décision et raconte son calvaire à RTL.

"Ça a commencé un soir, quand j'ai reçu des messages", confie-t-elle à notre micro. Bien vite, les insultes, violentes, s'accumulent. "T'es qu'une BDH, une bandeuse d'hommes. Donc une pute", se souvient-elle. La jeune fille dit avoir reçu un flot d'insultes de "personnes qu'[elle] ne connaissait même pas". Un harcèlement qui l'aura amenée à fuir les cours : "J'étais extrêmement mal. À la rentrée, j'avais une boule au ventre. Je ne voulais pas aller en cours", se souvient-elle. "Personne ne m'adressait la parole. Personne ne voulait me regarder. Je suis arrivée dans la classe, j'avais l'impression d'être la tache noire", explique-t-elle, devenue le bouc émissaire de ses camarades. "J'étais en pleurs, je voulais absolument rentrer à la maison, ne plus voir personne", se rappelle encore Amandine.

Contacté par RTL, le rectorat assure que le cas d'Amandine "sera étudié avec la plus grande bienveillance à la fin du mois d'août".