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Revue de presse des Amériques

À la Une: au Brésil Lula crée deux nouvelles réserves indigènes en Amazonie

Le président Luiz Inácio Lula da Silva lors d'une conférence de presse à l'hôtel Leonardo à Johannesburg en Afrique du Sud, en août 2023.
Le président Luiz Inácio Lula da Silva lors d'une conférence de presse à l'hôtel Leonardo à Johannesburg en Afrique du Sud, en août 2023. © Ricardo Stuckert / PR
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Au Brésil, le président Luiz Inacio Lula da Silva a créé ce mardi 5 septembre, par décret, deux nouvelles réserves indigènes. Correio Braziliense rappelle qu'il s'agit là d'une promesse de campagne de Lula. « Les nouvelles réserves pour une surface totale de plus de 200 000 hectares sont situées toutes deux en Amazonie », rapporte le quotidien. Trois peuples indigènes y vivent. Le gouvernement brésilien prévoit en plus un contrôle renforcé contre la déforestation de ce qui constitue le principal poumon de la terre. « Le peuple amazonien mérite que ses droits soient garantis et qu'il puisse mener une vie meilleure », a déclaré le chef de l’État brésilien au moment de la signature des décrets. « S'il n'y a pas d'avenir pour l'Amazonie et ses habitants, il n'y aura pas non plus d'avenir pour la planète ».

« D'ici à 2030, le gouvernement s'est fixé un objectif : zéro déforestation », rappelle le journal Estadao. Mais « pour y arriver, il doit mener bataille contre le puissant lobby de l'agro-industrie et en sortir vainqueur ».

Le géant canadien des gazoducs Enbridge achète trois entreprises de l'Américain Dominin Energy

14 milliards de dollars pour devenir le plus gros fournisseur de gaz naturel de tout le continent, résume le journal québécois La Presse. À en croire Enbridge, ce rachat « servira à équilibrer sa répartition d’actifs de manière égale entre le gaz naturel, les énergies renouvelables et les liquides ». L'entreprise estime par ailleurs que le gaz naturel jouera « un rôle crucial dans la transition énergétique », car il émet moins de CO2 que le pétrole ou le charbon. Un argument rejeté par les scientifiques qui soulignent que le gaz naturel libère de grandes quantités de méthane, écrit de son côté le quotidien Globe and Mail. L'accord d'achat doit encore être approuvé par « les autorités réglementaires et devrait être finalisé en 2024 ».

Des habitants d’un îlot panaméen font leurs sacs face à la montée des eaux

Sur une île minuscule au large du Panama, les habitants font leurs sacs. La raison : la montée du niveau de la mer en raison du changement climatique. C'est à lire dans le journal La Razon. L'îlot s'appelle Carti Sugdupu. Il a la taille de trois terrains de foot et fait partie d'une réserve indigène dans le nord-ouest du Panama. Les habitants y vivent déjà dans une grande précarité, raconte le quotidien. S'ajoute à cela la mer qui ne cesse de grignoter ce bout de terre. « Nous allons couler », estime une habitante, interrogée par le journal. Le gouvernement panaméen relogera d'ici au début de l'année prochaine les quelque 300 familles de Carti Sugdupu sur la terre ferme, non loin de leur île. Le projet prévoit une maison et 300 mètres carrés de terrain par famille.

En Haïti, des déplacés trouvent refuge au cimetière

Depuis le 12 août, plus de 16 000 personnes ont dû fuir l'assaut d'un gang sur Carrefour-Feuilles, un quartier de Port-au-Prince. Ces déplacés sont éparpillés dans la capitale dans des conditions plus que précaires. À la recherche désespérée d'un abri sûr, certains se sont réfugiés au cimetière de Port-au-Prince où ils se sont installés dans des caveaux au-dessus des tombes, raconte le site d'informations Ayibopost dans un reportage édifiant.

À lire aussiHaïti: la fuite des habitants du quartier de Carrefour-Feuilles face à l'avancée des gangs armés

La capitale haïtienne étant désormais entièrement encerclée par des groupes armés, le transport par bateau de marchandises et de personnes se multiplient. Or, rapporte Ayibopost dans une autre enquête, les bandits n'hésitent plus à attaquer en mer. Ils s'emparent des biens et enlèvent les passagers. « Le Service maritime et de Navigation d’Haïti admet son impuissance », puisque ses agents ne sont pas armés. Pour expliquer leur échec, les garde-côtes, quant à eux, mettent en avant, « la pénurie de carburant ainsi que la défectuosité des bateaux de patrouille ».

Pendant ce temps, une délégation de l'organisation régionale Caricom tente toujours de parvenir à un accord politique en Haïti. « Cette semaine est celle de la dernière chance », estime l'éditorialiste du quotidien Le National avant de conclure : « Nos politiciens auront le mot du commencement de la régénération nationale. Ou celui de la fin. En attendant, les souffrances du peuple n'ont que faire de leur indifférence crasse. »

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