La France a perdu plus de 850.000 vaches à viande et laitières depuis 2016

Jean-François Guihard, président de la Confédération française des bouchers, charcutiers, traiteurs (CFBCT). ©Radio France - France Inter
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Jean-François Guihard, président de la Confédération française des bouchers, charcutiers, traiteurs (CFBCT). ©Radio France - France Inter
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Les professionnels de la viande bovine attendent un "soutien affirmé des pouvoirs publics" pour "enrayer" le déclin de la production française. Ils sont rassemblés pour le Sommet de l'élevage, près de Clermont-Ferrand.

Où sont passées nos vaches ? Le cheptel se réduit année après année. Les professionnels de la viande bovine demande un soutien des pouvoirs publics. Dans le même temps, le gouvernement nous incite à manger moins de viandes. Le sommet sera au cœur du sommet de l’élevage qui s’ouvre aujourd’hui à Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme). "3% du cheptel disparaît chaque année", assure Jean-François Guihard, président de la Confédération française des bouchers, charcutiers, traiteurs (CFBCT) et de l'interprofession bétail et viande (INTERBEV).

La France a perdu plus de 850.000 vaches à viande et laitières depuis 2016. "Dans deux, trois ans, ce sera un million de bêtes", estime Jean-François Guihard. "On parle beaucoup du mieux manger. Mieux manger, c’est aussi manger une production française."

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Il constate que la consommation a changé : "Les Français mangent beaucoup plus de viande transformée, comme la viande hachée. Beaucoup disent qu’ils mangent peu de viande, mais ils vont manger deux ou trois burgers dans la même semaine." Le président de l'interprofession bétail et viande s’interroge : "Peut-on demain manger de la viande qui vient de l’étranger, qui ne respecte pas toutes les mesures ?" 25% de la viande bovine consommée en France provient de l’étranger et "beaucoup va dans la restauration collective".

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