Michèle Alliot-Marie : «Je vais perdre de l'argent en allant au Parlement européen»

Michèle Alliot-Marie, candidate UMP dans la circonscription du Grand Sud-Ouest pour les élections européennes, mardi soir sur le plateau d'I>Télé.
Michèle Alliot-Marie, candidate UMP dans la circonscription du Grand Sud-Ouest pour les élections européennes, mardi soir sur le plateau d'I>Télé.
Capture écran/I>télé

    Invitée d'I>Télé mardi soir, Michèle Alliot-Marie, tête de liste UMP de la circonscription du Grand Sud-Ouest aux prochaines élections européennes, s'est défendue de chercher à se recaser à Bruxelles après sa défaite aux législatives en 2012. Mais l'argument développé est pour le moins curieux.

    «Ce que je fais aujourd'hui me rapporte beaucoup plus d'argent. Je vais perdre de l'argent en allant au Parlement européen», avance-t-elle, précisant qu'elle a «toujours été contre le scrutin proportionnel» qui, en sa qualité de tête de liste, lui assure un siège de députée européenne. «Si je vais aux européennes, c’est que j’ai envie de faire quelque chose pour l’Europe, et pas pour un avantage quelconque», ajoute l'ex-ministre du gouvernement Fillon.

    . Chaque parlementaire bénéficie en plus d'une indemnité de frais généraux (gestion de bureau, téléphone, courrier, utilisation et maintenance du matériel informatique,...) de 4299 euros mensuels, à la condition d'assister au moins à la moitié des séances plénières.

    Leurs frais de voyages jusqu'à Strasbourg ou Bruxelles sont pris en charge par le Parlement, qui leur verse également une indemnité forfaitaire de 304 euros pour couvrir l’hébergement et les coûts annexes pour chaque jour de présence.


    VIDEO. MAM : «Je vais perdre de l'argent en allant au Parlement européen» (à partir de 8')

    Soucieux du compte en banque de MAM, les jeunes UDI ont lancé une collecte caritative sur Twitter : «le MAMathon»

    Une initiative qu'a peu goûtée le président par intérim de l'UDI, Yves Jégo, qui s'est chargé de recadrer la jeune garde centriste sur BFM TV jeudi : «On a des jeunes très vifs sur les réseaux sociaux qui réagissent assez fort. Je crois qu’il faut qu’ils respectent les personnes. Je leur ai demandé d’être un peu moins vifs sur ces sujets-là.»

    VIDEO. Yves Jégo sur le MAMathon : «Je leur ai demandé d'être un peu moins vifs» (15'45'')