Signe que l’attaque du Hamas en Israël samedi 7 octobre préoccupe les marchés, les prix du baril de brut ont “grimpé jusqu’à 89 dollars lundi 9 octobre”, en hausse de 5,2 % dans les premiers échanges en Asie, rapporte le Financial Times.

C’est que cette nouvelle phase du conflit israélo-palestinien pourrait “accroître les tensions dans tout le Moyen-Orient et peser sur la production des plus gros industriels du pétrole”, souligne le quotidien économique.

Vers des sanctions sur le pétrole iranien

Israël n’est pourtant pas un pays producteur de pétrole, mais le conflit apporte son lot d’incertitudes à une situation internationale déjà compliquée en matière de prix de l’énergie. Et le “conflit pourrait conduire à un durcissement des sanctions sur le pétrole iranien”, le pays ayant affirmé, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, que l’attaque du Hamas était un “acte d’autodéfense”, note le journal britannique.

Le Moyen-Orient produit “un tiers du pétrole brut mondial”, rappelle Bloomberg, et si les événements en Israël “ne constituent pas une menace immédiate pour l’approvisionnement en pétrole”, le conflit pourrait dégénérer en “guerre larvée impliquant les États-Unis et l’Iran”.

Et le média économique américain fait valoir que “toute mesure de rétorsion vis-à-vis de Téhéran” pourrait mettre en péril le transit “vital” des tankers par le détroit d’Ormuz, que “l’Iran a déjà par le passé menacé de fermer”.