La Nupes divisée, l'arbre qui cache la forêt de l'isolement du clan Mélenchon

Comme s’ils ne voyaient pas que ce qui a fait leur succès hier les discrédite aujourd’hui. Les derniers à avoir assuré le spectacle ce week-end sont les communistes, qui viennent de voter un texte pour « une nouvelle » alliance de la gauche, face à « l’impasse » de la bannière actuelle. Alors la rupture franche n’est pas encore là, mais on est cette fois bien au-delà des petites provocations habituelles de Fabien Roussel.

D’autres au sein de la Nupes sont sur la même ligne

La patronne des écologistes, Marine Tondelier, a parlé hier de la Nupes comme d’un « sujet de désespoir »… Et les socialistes doivent se réunir demain en Conseil national pour trancher de l’avenir de l’alliance. 
Quant aux Insoumis, il y en a certains qui hésitent aussi à descendre du bus avant qu’il ne soit trop tard. Ils sont en fait une poignée de « frondeurs » à considérer, comme Raquel Garrido, que Jean-Luc Mélenchon « n’a fait que nuire depuis 10 mois ». Au point d’ailleurs de réfléchir à monter un groupe dissident à l’Assemblée nationale.

Le début de la fin ?

Les divisions de la gauche sont un peu comme l’arbre qui cache la forêt… Et que cette forêt, c’est celle de l’isolement - voire de l’effondrement - de la maison Mélenchon. Un clan de plus en plus resserré autour de son noyau dur… Et dont le leader s’est lancé dans une fuite en avant jusqu’au-boutiste, entamée avec l’affaire Quatennens et confirmée avec les attaques du Hamas. Comme si le créateur de la Nupes en était devenu le forcené, et qu’après avoir longtemps exigé de conduire seul le carrosse, il avait décidé de l'envoyer dans le mur.