Guillaume Meurice sur France Inter : indignations après sa chronique sur Netanyahou « sorte de nazi sans prépuce »
L’humoriste a déclenché un véritable tollé après une chronique dans « Grand Dimanche Soir » comparant le Premier ministre israélien à « une sorte de nazi, mais sans prépuce ».
Par Loïse Delacotte
Youtube France Inter
Guillaume Meurice sur France Inter le 29 octobre.
RADIO - Le dimanche 29 octobre, Guillaume Meurice était au micro de France Inter pour y faire sa chronique habituelle. L’humoriste connu pour son ton irrévérencieux est cette fois-ci allé très loin dans Grand Dimanche Soir. Trop loin, pour une multitude d’auditeurs.
« Halloween approche et tout le monde commence à chercher un déguisement pour faire peur. En ce moment, le déguisement Netanyahou marche pas mal. C’est une sorte de nazi, mais sans prépuce », lance-t-il à l’antenne au début de sa chronique de 4’30min à revoir en intégralité ci-dessous :
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Si sa « plaisanterie » déclenche quelques rires autour de la table et dans l’assistance, c’est l’indignation qu’elle a suscitée sur les réseaux sociaux. Guillaume Meurice place en effet sur le même plan Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien contesté par une partie de l’opposition dans son pays, et le nazisme.
Anonymes et personnalités du monde politique, de la culture ou d’instances religieuses ont pris la parole pour dénoncer ces propos, les qualifiant d’antisémites. À l’image du député franco-israélien Meyer Habib, élu de la huitième circonscription des Français établis hors de France :
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Alors que certains internautes interpellaient le gendarme de l’audiovisuel, l’Arcom a annoncé ce mardi 31 octobre être « saisie à la suite d’une chronique diffusée sur France Inter, le 29 octobre dans l’émission Le grand dimanche soir ». Et d’indiquer qu’elle « instruira cette séquence qui lui a été signalée. »
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Delphine Horvilleur, rabbin de France, a réagi vivement en ajoutant un hashtag sans équivoque : #nazifierlesjuifsunenouvellemode. Les propos de Guillaume Meurice interviennent dans un contexte très tendu : 819 actes antisémites ont été recensés en France depuis le 7 octobre et le début de la guerre entre Israël et le Hamas d’après Gérald Darmanin.
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L’avocat Gilles-William Goldnadel a exprimé sur CNews le lundi 30 octobre qu’il allait « se le faire judiciairement, aux petits oignons » mais également interroger la station sur sa « validation » de la tenue de tels propos sur son antenne.
L’humoriste, lui, n’a pas officiellement réagi à ces critiques. Il s’est contenté de poster le lien d’un documentaire dédié à Georges Brassens, affichant en légende le début de la chanson mythique La Mauvaise réputation.
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« Au village, sans prétention, j’ai mauvaise réputation. Qu’je me démène ou que je reste coi, je passe pour un je-ne-sais-quoi. Je ne fais pourtant de tort à personne, en suivant mon chemin de petit bonhomme. Mais les braves gens n’aiment pas que, l’on suive une autre route qu’eux. Non, les braves gens n’aiment pas que, l’on suive une autre route qu’eux. Tout le monde médit de moi, sauf les muets, ça va de soi. »
Une manière sans doute de signifier qu’il est imperméable aux critiques et assume sa chronique.
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Sur Twitter, il a ensuite partagé une Une de Charlie Hebdo, sur « l’invention de l’humour » en légendant « Je suis Charlie ».
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