INFO RTL - La France insoumise : la députée Raquel Garrido entendue lundi par la direction du groupe à l'Assemblée

Sa petite phrase semble ne pas avoir plus à la direction de son parti. Selon les informations de RTL, Raquel Garrido, députée LFI 5ème circonscription de la Seine-Saint-Denis, sera entendue ce lundi 6 novembre par la direction du groupe de la France Insoumise. La députée avait reproché à Jean-Luc Mélenchon de nuire à son camp, notamment depuis l’affaire Quatennens, fin octobre.

"Depuis un an, il y a une forte aspiration au sein de la France Insoumise à ce que nous changions notre mode de fonctionnement", avait-elle déclaré notamment.

"Moi je suis tout aussi insoumise que Jean-Luc Mélenchon, pourquoi est-ce que c'est moi qui dois faire un pas de côté ? Jean-Luc Mélenchon ne fait même pas partie du groupe parlementaire. Jean-Luc Mélenchon aura toujours une influence, mais je lui demande de se poser la question de savoir comment il utilise cette influence", avait lancé Raquel Garrido le 22 octobre dernier chez nos confrères de France Info.

Ce soir, Raquel Garrido était invitée sur RTL dans le Mag du dimanche présenté par Alexandre de Saint-Aignan. Elle est revenue sur ces propos : "C'était peut-être un peu méchant de ma part", se justifie-t-elle. "Ce que j'ai voulu dire par là c'est que j'estime que Jean-Luc Mélenchon doit nous aider dans les combats à mener, notamment dans la perspective d'une victoire en 2027."

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"Moi, j'ai eu l'impression que ce que faisait Jean-Luc Mélenchon, c'était de cliver"

Raquel Garrido, députée insoumise, dans le Mag du Dimanche sur RTL

"Avoir forgé la NUPES, c'est un fait qui est magnifique, énorme. Et nous, les 150 députés de la NUPES, nous avons été élus sur un double mandat : un programme (...) et aussi sur une stratégie d'unité, de rassemblement. Nous devons être fidèles à ces deux jambes-là", explique la députée.

"Moi, j'ai eu l'impression que ce que faisait Jean-Luc Mélenchon, c'était de cliver". De cliver entre nous, au sein de la NUPES, de cliver au sein du mouvement syndical, notamment dans le grand mouvement des retraites"

À propos de sa convocation par la direction du groupe LFI à l'Assemblée Nationale, Raquel Garrido répond : "je considère que le traitement disciplinaire de nos désaccords n'est pas à la hauteur d'une grande organisation comme la nôtre (...). Nous devons avoir la maturité, et des espaces où l'on arbitre et on purge ces nuances, qui ne portent pas sur le programme". 

La député signale qu'elle se rendra à la convocation accompagnée d'un collègue, car "vingt contre un, c'est excessif".