sciencesLes Etats-Unis approuvent le premier vaccin contre le chikungunya

Les Etats-Unis approuvent le premier vaccin contre le chikungunya

sciencesLe vaccin du groupe Valneva est autorisé pour les personnes de 18 ans et plus, présentant un risque accru d’être exposées au virus
Un chercheur étudie des moustiques porteurs du virus Chikungunya au microscope.
Un chercheur étudie des moustiques porteurs du virus Chikungunya au microscope. - Pedro PARDO / AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les Etats-Unis ont approuvé jeudi le premier vaccin contre le chikungunya, développé par le groupe Valneva, ont annoncé les autorités sanitaires dans un communiqué.

Le vaccin, qui sera commercialisé sous le nom de Ixchiq, est autorisé pour les personnes de 18 ans et plus, présentant un risque accru d’être exposées au virus, a précisé l’agence américaine des médicaments (FDA), dont les décisions sont très suivies dans le monde.

Le chikungunya, qui cause de la fièvre et de violentes douleurs articulaires, est une maladie provoquée par un virus transmis par le moustique tigre. Elle est essentiellement présente dans les régions tropicales.

Selon la FDA, au moins cinq millions de cas d’infection ont été enregistrés ces 15 dernières années.

Dose unique

« Les infections au virus du chikungunya peuvent conduire à de graves et longs problèmes de santé, en particulier pour les personnes âgées et les individus ayant des antécédents médicaux », a souligné dans le communiqué Peter Marks, haut responsable au sein de l’agence américaine.

Le vaccin est injecté en une dose, et contient le virus atténué -- une technique classique utilisée pour d’autres vaccins.

Deux essais cliniques ont été menés en Amérique du Nord sur plusieurs milliers de personnes. Les effets secondaires principaux sont des maux de tête, de la fatigue, des douleurs musculaires, ou encore des nausées.

Dans de rares cas, des réactions plus graves ont été constatées, a précisé la FDA. Deux participants aux essais cliniques ayant reçu le vaccin ont dû être hospitalisés.

Une demande d’autorisation a également été déposée par Valneva auprès de l’Agence européenne des médicaments (EMA).

Sujets liés