Fresque antisémite représentant Macron en marionnette d'Attali à Avignon : le graffeur Lekto relaxé, le parquet fait appel
Par Paul Guibal
Pour rappel, la fresque en question, de nombreux automobilistes avaient pu l'observer, en juin 2022, sur un mur le long du parking des Italiens.
Photo Ange Esposito (archives)
Avignon
L'artiste Léonard Petotte, alias Lekto, a été relaxé, ce jeudi 23 novembre dans le cadre de son procès pour injure publique et provocation publique à la discrimination en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion qui s'était déroulé le 14 septembre. Le parquet a fait appel de la décision.
L'artiste Lekto, auteur d'une fresque représentant Emmanuel Macron manipulé par Jacques Attali en marionnettiste, à Avignon, vient d'être relaxé ce jeudi 23 novembre, devant le tribunal judiciaire d'Avignon. Après plusieurs renvois, la justice avait jugé l'affaire le 14 septembre et vient de rendre sa décision, ce jeudi.
Le délibéré n'a duré que quelques minutes. L'artiste de 31 ans à la barbe rousse était présent à la barre. Chaussures marrons, pantalon noir, polaire noire, et un stylo en main. Il a été relaxé du chef d’accusation d’injure publique envers une personne à raison de son appartenance à une religion déterminée, ainsi que du chef de provocation publique à la discrimination et à la haine à l’égard d’une personne à raison de son appartenance à une religion déterminée. "Les parties civiles et le ministère public ont dix jours pour faire appel de cette décision, informe le président. Vous aussi, mais ça serait surprenant que vous fassiez ce choix."
Pour rappel, la fresque en question, de nombreux automobilistes avaient pu l'observer, en juin 2022, sur un mur le long du parking des Italiens. Selon les parties civiles (parmi lesquelles, notamment, Jacques Attali et la Ligue international contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), aux côtés de sept autres associations), l'œuvre renfermait de nombreux codes antisémites. Le parquet avait requis une amende de 6 000 euros, dont 2 000 avec sursis.
La justice n'est pas allée dans ce sens. Dans sa décision, elle estime qu'"aucun élément du dossier d'enquête (...) ne permet d'afficher une absolue certitude que l'utilisation (...) d'une image de marionnette à fil, dont l'usage dépasse largement la seule utilisation à des fins racistes, ait été conduite par un sentiment antisémite (...)" Le tribunal a également rejeté l’ensemble des demandes et prétentions des parties civiles.
Après l’annonce de ce jugement, le procureur adjoint, Stanislas Vallat, a décidé d’interjeter appel de cette décision.
En continu
18:29
L'UE "active son service de cartographie" pour aider l'Iran à trouver l'hélicoptère du président Raïssi
17:51
Porteurs de la flamme olympique en Vaucluse : "Je n’aurais jamais imaginé avoir cet honneur" s'émeut Patrick Baud
17:43
MMA : le Spartan Fighting Championship a fait vibrer le Toursky
17:27
DIRECT. Le Havre-OM (0-0) : les Olympiens n'espèrent plus qu'un miracle, suivez le dernier match de la saison
17:20
Double homicide à Sevran : le tireur présumé de 49 ans mis en examen et incarcéré
17:17
Un atterrissage brutal, des recherches difficiles... Ce que l'on sait de l'accident d'hélicoptère du président d'Iran
17:13
Basket - Nationale 1 - Play-offs : le coup de pompe d’Avignon-Le Pontet lors de la belle en quarts de finale
16:57
Dunkerque-Martigues en paddle, c'est le pari fou que s'est lancé Christophe, pompier du Nord
Une info ? Un témoignage ?
Contactez-nous