Le quotidien Libération a publié, lundi 20 novembre, un article intitulé « Liberté d’informer : les sources de la presse ont la DGSI aux trousses ». Celui-ci révèle que cinq journalistes, dont notre confrère du Monde Jacques Follorou, ont été l’objet d’investigations de la part de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour tenter d’identifier la ou les sources de plusieurs de leurs enquêtes.
La Société des rédacteurs du Monde (SRM) dénonce cette atteinte inacceptable au secret des sources des journalistes et rappelle que celui-ci est protégé par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. « Le secret des sources des journalistes est protégé dans l’exercice de leur mission d’information du public », a encore confirmé la loi du 4 janvier 2010.
Ces révélations de Libération interviennent après plusieurs épisodes où le secret des sources des journalistes a été remis en cause, le plus récent étant celui de la garde à vue de trente-neuf heures de notre consœur Ariane Lavrilleux en septembre. Alors que les Etats généraux de l’information se sont ouverts le 3 octobre, la Société des rédacteurs du Monde appelle les pouvoirs publics à garantir les conditions d’une libre information, essentielle à la vie démocratique.
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