Motion de rejet sur la loi Immigration : qui sont les cinq députés Renaissance absents lors du vote ?
Cinq députés Renaissance étaient absents lors du vote sur la motion de rejet du projet de loi Immigration. Or, cette dernière est passée à 270 voix contre 265. Il s’agit de Jean-Philippe Ardouin, Anne Genetet, Monique Iborra, Amélia Lakrafi et Michel Lauzzana.
Ils étaient cinq à être absents lors de ce vote crucial pour la majorité. Plusieurs députés Renaissance n’étaient pas présents à l’Assemblée nationale ce lundi, alors que se votait une motion de rejet du projet de loi immigration, défendu par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Le texte visait notamment à faciliter les expulsions des étrangers jugés dangereux d’un côté, et, de l’autre, à permettre de l’autre la régularisation de travailleurs sans-papiers dans certains métiers en tension. L’Assemblée nationale a adopté par 270 voix contre 265 une motion de rejet préalable au projet de loi, avec les voix de la gauche, des Républicains et du Rassemblement national.
Au sein du groupe Renaissance, issu de la majorité présidentielle, 165 députés sur 170 ont tenté de contrer la motion de rejet. Cinq autres étaient absents : il s’agit des députés Jean-Philippe Ardouin (3e circonscription de Charente-Maritime), Anne Genetet (11e circonscription des Français de l’étranger), Monique Iborra (6e circonscription de la Haute-Garonne), Amélia Lakrafi (10e circonscription des Français de l’étranger) et Michel Lauzzana (1e circonscription du Lot-et-Garonne).
« J’aurais voté contre cette motion »
« J’étais à Toulouse avec le président de la République », en visite à Toulouse pour dresser le bilan de deux années du plan d’investissement France 2030, a expliqué Monique Iborra à La Dépêche du Midi. « J’étais le seul représentant de Renaissance à être présent. Je devais y être. Bien évidemment, j’aurais voté contre cette motion de rejet parce que cette loi sur l’immigration, elle est essentielle, beaucoup de gens l’attendaient », a-t-elle poursuivi.
L’élue Renaissance, ex-socialiste, s’est cependant montrée très critique face à l’alliance inopinée de LFI et du RN, du Parti socialiste et des LR. « Je n’attendais rien de LFI et du Rassemblement national qui ne pensent qu’à faire tomber le gouvernement mais j’en veux beaucoup aux députés LR et PS. Ils ont commis une grave erreur », a tonné l’élue de Haute-Garonne.
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« Le texte de loi était équilibré à la fois ferme et porté sur l’intégration. La droite et la gauche pouvaient y trouver leur compte. Ils n’ont pas été à la hauteur de l’enjeu, uniquement dans la posture », a-t-elle poursuivi. Les quatre autres députés absents ne s’étaient pas encore exprimés à ce sujet lundi soir.
