Des chercheurs français ont développé un traitement innovant contre l'AVC

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Des chercheurs français ont développé un traitement innovant contre l'AVC

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L'accident vasculaire cérébral touche chaque année 130.000 personnes en France.
L'accident vasculaire cérébral touche chaque année 130.000 personnes en France.
© Getty - Hiroshi Watanabe

INFO FRANCE INTER - C'est une avancée médicale d'importance : une équipe de chercheurs français a développé un traitement innovant contre l'accident vasculaire cérébral (AVC) dont l'essai clinique a produit des résultats très encourageants.

Une équipe de chercheurs publie mardi les excellents résultats d’un traitement contre l’accident vasculaire cérébral (AVC), dans la prestigieuse revue The Lancet Neurology. La société française Acticor Biotech a développé un médicament innovant, le Glenzocimab, destiné à être pris en cas d'AVC. Première cause de handicap et deuxième cause de mortalité en France, l'AVC touche près de 130.000 personnes chaque année. Depuis une vingtaine d’années, les chercheurs n’arrivent pas à trouver un traitement efficace.

Mortalité réduite de 50 %

Cette étude d'Acticor BIotech a été menée dans six pays européens sur plus de 160 patients. Victimes d’un AVC, les patients ont reçu le Glenzocimab, médicament qui fluidifie le sang, en supplément de la thrombolyse, un traitement déjà utilisé pour les AVC. "La particularité de ce médicament, c'est qu'il va empêcher la formation des caillots mais il ne va pas augmenter le risque hémorragique", explique le professeur Mikaël Mazighi, chef du service neurologie à l’hôpital Lariboisière, à Paris.

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"Cette étude a également montré qu'il y avait une réduction de la mortalité. Les patients ne recevant pas le médicament avaient une mortalité de 19 % et les patients recevant le médicament avaient une mortalité réduite à 8 % donc plus de 50 % de réduction de la mortalité", constate le médecin. Les espoirs portés sur ce nouveau traitement sont d'autant plus importants que les accidents vasculaires cérébraux pourraient augmenter de 70 à 80 % d’ici à 2050.

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