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La mairie de Marseille suspend son aide à Gaza après la mise en cause de l'UNRWA dans les attaques du 7 octobre

La mairie de Marseille suspend son aide dans l'attente de la position officielle de la France vis-à-vis de l'UNRWA.

La mairie de Marseille suspend son aide dans l'attente de la position officielle de la France vis-à-vis de l'UNRWA.

Photo Valérie Vrel

Marseille

La mairie de Marseille a suspendu ce 26 janvier au soir le versement de 80 000€ d'aide en faveur des civils de Gaza, dans l'attente de connaître la position officielle de la France vis-à-vis de l'agence de l'ONU mise en cause dans les attaques du 7 octobre contre Israël. L'opposition municipale de droite avait interpellé le maire de Marseille à ce sujet en début de soirée.

La mairie de Marseille a indiqué à La Provence, ce vendredi 26 janvier dans la soirée, qu’elle allait "suspendre" l’aide de 80 000€ en soutien aux civils de Gaza, qui devait être versée à l’UNRWA. Dans la journée, cette agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens avait annoncé s'être séparée de plusieurs employés accusés par Israël d'être impliqués dans les attaques du 7 octobre menées par le Hamas. 

 "Cette subvention municipale a été votée après qu’Emmanuel Macron avait indiqué, lors de la conférence de Paris le 9 novembre, que l’UNRWA sera la principale bénéficiaire des aides de la France, explique-t-on ce soir du côté de l’hôtel de ville. La mairie a donc demandé ce soir au ministère des Affaires étrangères quelle était désormais la position officielle de la France. Dans l’attente de sa réponse, le versement de l’aide de la Ville de Marseille est suspendue."

Plus tôt dans la soirée, le groupe d’opposition de droite Une Volonté pour Marseille (UVPM) avait sommé sur X le maire (DVG) de Marseille de retirer l’aide apportée par la Ville à l’UNRWA : "Nous avions émis de sérieux doutes quant à la fiabilité et la probité de cette association, doutes que le maire avait refusé d’entendre en conseil municipal."

En séance du conseil municipal, la sénatrice LR Valérie Boyer avait appelé "à la prudence" face aux "relations ambiguës" de l’UNRWA avec le Hamas. Le 15 décembre, la délibération avait été votée par les trois groupes de gauche et celui de Lionel Royer-Perreaut (Ren.). Le RN s’était abstenu. La grande majorité des élus d’UVPM s’étaient abstenus ou avaient voté contre. Deux de ses élues s’étaient prononcées pour.