Le contrôle classique par la mesure de l’indice de masse corporelle (IMC) n’étant pas une solution satisfaisante, l’IFSC a conclu qu’une procédure de dépistage plus complète était nécessaire pour obtenir une image précise de l’état de santé des athlètes.
Sensibiliser le public
Ceux-ci devront désormais remplir deux questionnaires comprenant des données «poussées» sur leur taille, leur poids, leur fréquence cardiaque et leur pression artérielle, et les adresser à leur fédération nationale, qui délivrera un «certificat de santé» ou pourra demander des tests supplémentaires (densité osseuse, taux de cholestérol et de testostérone, examen de la courbe de croissance pour les mineurs). Les athlètes autorisés à participer aux compétitions de l’IFSC pourront y être contrôlés. Et désinscrits si leurs données apparaissent comme étant «à risque pour leur santé». Une commission externe sera chargée de traiter les cas suspects.
«Ce nouveau système souligne notre engagement en faveur de la santé de nos athlètes, se réjouit Marco Scolaris, président de l’IFSC, dans le communiqué officiel. Cette politique nous aidera non seulement à déterminer quels sont les athlètes les plus à risque, mais aussi à sensibiliser le public à cette question, à apporter de l’aide à ceux qui en ont besoin et à veiller à ce que les droits de chaque athlète soient protégés.»
Les fédérations nationales et les athlètes ont été associés à la démarche. «Nous pensons qu’il s’agit d’une étape positive visant à rendre notre sport plus sûr en abordant un sujet complexe et sensible», estime la Britannique Shauna Coxsey, présidente de la Commission des athlètes de l’IFSC.