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Israël-Hamas : en pleines négociations sur une nouvelle trêve à Gaza, Nétanyahou ordonne à l’armée de « préparer » une offensive sur Rafah

Le premier ministre israélien ne veut pas « céder aux demandes » du mouvement islamiste palestinien, alors que le chef de la diplomatie américaine est en Israël pour discuter des conditions de la fin de la guerre. Il demande à l’armée d’attaquer la ville la plus au sud de la bande de Gaza.

Le Monde avec AFP

Publié le 07 février 2024 à 19h31, modifié le 08 février 2024 à 01h39

Temps de Lecture 1 min.

Des ruines de bâtiments dans la bande de Gaza, vues depuis le sud d’Israël, le 7 février 2024.

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré mercredi 7 février avoir ordonné à l’armée de « préparer » une offensive sur Rafah, la ville la plus méridionale de la bande de Gaza, estimant que la victoire sur le Hamas était « une affaire de mois », lors d’un discours diffusé à la télévision israélienne.

Une offensive sur Rafah est redoutée depuis plusieurs jours alors que la ville, située au bord de la frontière avec l’Egypte, accueille aujourd’hui la majorité de la population du territoire palestinien, poussée vers le sud par les combats qui font rage depuis octobre. Plus de 1,3 million de déplacés, soit cinq fois la population initiale de la ville, s’y entassent dans des conditions désespérées, selon l’ONU.

« Nos héroïques soldats combattent actuellement à Khan Younès, le principal bastion du Hamas. Nous avons donné l’ordre aux forces armées israéliennes de préparer une opération à Rafah ainsi que dans deux camps [de réfugiés], derniers bastions restants du Hamas », a déclaré le chef du gouvernement. « La victoire est à portée de main. Cela ne se compte pas en années ou en décennies, c’est une affaire de mois », a-t-il ensuite assuré, quatre mois jour pour jour après l’attaque du Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre.

Alors que le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, se trouve actuellement en Israël pour discuter d’un nouvel accord de trêve entre les deux parties, Benyamin Nétanyahou a également déclaré refuser de se plier aux demandes du mouvement islamiste palestinien, car cela ne ferait, selon lui, que « mener à un autre massacre ». « La poursuite de la pression militaire est une condition essentielle pour la libération des otages. Céder aux demandes délirantes du Hamas (…) non seulement n’amènera pas la libération des otages, mais entraînera un autre massacre, et un désastre pour l’Etat d’Israël qu’aucun de ses citoyens n’est préparé à accepter », a-t-il dit.

« De la place pour un accord », selon Antony Blinken

Ces déclarations surviennent alors que les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte multiplient les efforts pour pousser les belligérants à déposer les armes afin de permettre la libération d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens ainsi que l’acheminement d’une aide humanitaire plus importante dans le territoire palestinien assiégé.

A Tel-Aviv, M. Blinken a répondu aux propos du premier ministre israélien, qu’il estime très durs. « Il y a des choses clairement inacceptables dans la réponse du Hamas », mais « nous pensons que cela ouvre une place pour qu’un accord soit trouvé et nous y travaillerons sans relâche », a déclaré le secrétaire d’Etat. « Israël a l’obligation de faire tout ce qui est en son possible pour assurer que les civils soient protégés et obtiennent l’assistance dont ils ont besoin dans la conduite du conflit », a-t-il ajouté. « Toute campagne militaire entreprise par Israël doit d’abord et avant tout » protéger les civils, a-t-il insisté, en relevant qu’il y avait « des moyens de faire cela ».

Le Monde avec AFP

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