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Anny Duperey évincée par SOS Villages d’enfants, après ses propos sur Judith Godrèche
Anny Duperey au Festival de télévision de Monte-Carlo, à Monaco, le 22 juin 2021.
© AFP or licensors
Après avoir qualifié d'« exagérés » les témoignages de Judith Godrèche contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon, Anny Duperey a été destituée de ses fonctions de marraine de l’association SOS Villages d’enfants. Un poste qu’elle occupait depuis plus de 30 ans.
Les répercussions. Après avoir qualifié d’« exagéré » le témoignage de Judith Godrèche (qui a porté plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon pour viols, survenus lors de son adolescence) et dénoncé une « chasse aux sorcières tardive », Anny Duperey fait face à de nombreuses répercussions.
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D’abord épinglée par Alexandra Lamy pour ces propos, l’actrice avait présenté ses excuses aux victimes, rappelant ne pas être « marraine depuis plus de 30 ans d’une association en faveur de la défense des enfants pour rien ». Lundi 19 février, l’organisation SOS Villages d’enfants a annoncé la fin de cette collaboration.
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Une décision prise d’un accord commun
« Anny Duperey, dont les propos maladroits contreviennent au sens même de notre action de protection de l’enfance, nous a informés qu’elle avait formulé des regrets et présenté des excuses à Judith Godrèche. Nous le saluons », écrit l’association dans un communiqué, rapporté par l’AFP. « Pour autant, d’un commun accord, nous sommes convenus qu’il était préférable de mettre un terme à son marrainage ».
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La directrice de SOS Villages d’enfants France, Isabelle Moret, remercie l’actrice « pour son engagement » et « sa disponibilité pendant de nombreuses années », qui « nous ont été particulièrement précieux ». Anny Duperey était marraine depuis 1993.
L’affaire Judith Godrèche divise
Au début du mois, la comédienne de 76 ans avait qualifié d'« extrêmement exagérées » les déclarations de l’actrice Judith Godrèche sur l’emprise et les violences sexuelles et physiques qu’elle dit avoir vécues, mineure, de la part des réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon.
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« Six ans avec un réalisateur, sous emprise je veux bien, mais quand même consentante, non ? », avait fait mine de s’interroger Anny Duperey sur « RTL ». Elle s’était ensuite excusée via les réseaux sociaux, expliquant avoir souhaité « très maladroitement tempérer l’emballement médiatique ».
Le 7 février, Judith Godrèche a porté plainte contre Benoît Jacquot pour « viols avec violences » sur mineure de moins de 15 ans. Quelques jours plus tard, elle a accusé de violences sexuelles Jacques Doillon, là aussi pour des faits présumés qui se seraient produits lorsqu’elle était mineure.
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