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« Ils sont pro-Russes » : Robert Ménard inquiet de « la politique étrangère » de Marine Le Pen si elle accédait au pouvoir

Le maire de Béziers a été interrogé sur la récente réaction de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen aux propos d’Emmanuel Macron. Le président de la République a estimé qu’il ne fallait pas exclure l’envoi de troupes occidentales en Ukraine.

Marianne Lecach , Mis à jour le
Robert Ménard a vivement critiqué Marine Le Pen.
Robert Ménard a vivement critiqué Marine Le Pen. © Jacques Witt/SIPA

Robert Ménard tire à boulets rouges sur Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Le maire de Béziers a critiqué les récentes réactions aux propos d’Emmanuel Macron à l’issue d’une conférence de soutien à l’Ukraine. Le président de la République a jugé qu’il ne fallait pas exclure d’envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine pour tenter de vaincre la Russie. Or, cette éventualité a fait bondir Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, qui pointent respectivement « la gravité d’une telle déclaration » et que « la guerre contre la Russie serait une folie ». Interrogé à ce sujet sur BFMTV, ce mardi 27 février, Robert Ménard a jugé qu’« ils reviennent à leur naturel, et leur naturel est d’être pro-Russes ».

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« Il y en a marre de ces pacifistes »

L’édile s’est particulièrement dit « inquiet d’imaginer » ces deux personnalités politiques au pouvoir un jour. Il a notamment cité Marine Le Pen : « Une de mes inquiétudes sur l'élection de Marine Le Pen, c'est sur la politique étrangère. » Il a poursuivi : « Si Marine Le Pen avait été chef de l’État quand la Russie avait envahi l’Ukraine, êtes-vous sûr qu’elle aurait choisi l’Ukraine ? Moi, je n’en suis pas sûr. »

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Robert Ménard a aussi pointé le « tropisme de cette droite de la droite et de cette gauche de la gauche pro-Russes ». Selon lui, la présidente des députés RN et le fondateur de LFI avaient apporté leur soutien à l’Ukraine « la mort dans l’âme » il y a deux ans. Le maire de Béziers a assuré en avoir « marre de ces pacifistes », qui sont « historiquement des capitulards », scande-t-il. Avant de juger que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon « ont une espèce de nostalgie par rapport à un régime russe autoritaire ».

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