Dénoncé par Google, le père de famille écroué après avoir filmé et agressé sexuellement des fillettes

Ce chauffeur routier et taxi de 60 ans, installé à Champlan (Essonne), avait stocké sur son cloud Google Drive une multitude de photos et vidéos à caractère pédopornographique… Dont des images personnelles tournées alors qu’il agressait sexuellement des amies de sa fille pendant leur sommeil.

Un Essonnien de 60 ans est mis en examen pour plusieurs agressions sexuelles sur mineures. Il a été dénoncé par Google, après avoir stocké les images de ses agressions sur son cloud Google Drive. LP/Olivier Arandel
Un Essonnien de 60 ans est mis en examen pour plusieurs agressions sexuelles sur mineures. Il a été dénoncé par Google, après avoir stocké les images de ses agressions sur son cloud Google Drive. LP/Olivier Arandel

    Depuis une dizaine d’années, les géants de la tech luttent activement contre la détention d’images et vidéos pédopornographiques. Dans leur ligne de mire, les internautes qui utiliseraient leurs plates-formes en ligne pour produire, poster ou héberger ces contenus. Google a ainsi développé des outils de détection automatique de ce type d’images, basés sur l’intelligence artificielle.

    Ces technologies de pointe lui permettent de repérer efficacement du contenu non répertorié dans la base de données internationale, donc potentiellement autoproduites. Leur usage et leur accès à des données privées, pose des questions, légitimes, en matière de défense des libertés individuelles. Mais elles deviennent, selon les forces de l’ordre, incontournables en matière de lutte contre la pédocriminalité : entre janvier et juin 2023, plus de 4,2 millions de contenus prohibés ont ainsi été signalés, selon le dernier rapport de Google.