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IVG dans le monde : la carte des pays qui autorisent, restreignent ou interdisent l’avortement

Plus de 40 % des femmes en âge d’avoir des enfants vivent dans des Etats dont la législation empêche ou limite le droit à interrompre une grossesse.

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Publié le 04 mars 2024 à 16h18, modifié le 04 mars 2024 à 19h47

Temps de Lecture 1 min.

La France est devenue, lundi 4 mars, le premier Etat au monde à inscrire dans sa Constitution « la liberté garantie de la femme de recourir au droit à l’interruption volontaire de grossesse » (IVG). L’initiative a été lancée par des parlementaires français en réaction à l’abrogation, en juin 2022, de l’arrêt Roe vs Wade, qui garantissait le droit à l’avortement aux Etats-Unis.

Selon l’ONG américaine Center for Reproductive Rights (CRR), qui observe depuis trente ans les évolutions législatives sur l’IVG dans le monde, soixante-dix-sept Etats autorisent actuellement l’avortement sans restriction autre que la durée de gestation (l’acte est envisageable pour une gestation de cinq à vingt-quatre semaines, selon les pays). C’est le cas de la quasi-totalité des pays européens, à l’exception de la Pologne et de Malte.

D’autres Etats ne permettent aux femmes d’avorter qu’avec une autorisation médicale (le Royaume-Uni et l’Inde, entre autres). Ensuite, selon les pays, les possibilités de recourir à l’IVG peuvent se voir cantonnées à des situations particulières, dont les grossesses issues d’un viol, de l’inceste, en cas de problèmes médicaux pour la mère ou l’enfant, ou en présence d’un danger mortel.

Enfin, vingt et un pays, parmi lesquels l’Egypte, l’Irak, le Sénégal et les Philippines, interdisent formellement toute interruption de grossesse. A l’échelle mondiale, 40 % des femmes vivent dans un pays qui restreint ou interdit leur droit à l’IVG, selon le CRR.

Comme le rappelle l’ONG Amnesty International, quelle que soit la législation des pays, les femmes ont recours à l’avortement dans les mêmes proportions : 37 sur 1 000 lorsque la loi l’interdit, 34 sur 1 000 lorsqu’elle l’autorise. La différence est le danger pour la santé des femmes : les IVG clandestines sont la troisième cause de mortalité maternelle dans le monde.

Un accès encore très inégal à l'IVG dans le monde
Selon l'organisation Center for Reproductive Rights, 40 % des femmes en âge de procréer vivent dans des pays où l'avortement est restreint ou interdit.
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