À Nantes, les transports en commun à l’arrêt après qu’une conductrice a été visée par des tirs de pistolet

Aucun bus ni tramway n’a circulé ce lundi après l’agression d’une conductrice samedi dans le quartier Bellevue à Nantes (Loire-Atlantique). Une nouvelle fois, les points de deal sont pointés du doigt.

Ce lundi18 mars, bus et tramways sont restés au dépôt de Saint-Herblain, près de Nantes (Loire-Atlantique), après l'agression d'une conductrice. LP/Sébastien Salom-Gomis.
Ce lundi18 mars, bus et tramways sont restés au dépôt de Saint-Herblain, près de Nantes (Loire-Atlantique), après l'agression d'une conductrice. LP/Sébastien Salom-Gomis.

    C’est une action venue de la base. Ce lundi, tous les transports en commun nantais, aussi bien bus que tramways, étaient à l’arrêt. Une décision collective prise après qu’une conductrice de bus a été visée par des tirs de pistolet à billes samedi soir dans le quartier Bellevue à Nantes (Loire-Atlantique). « Elle a eu très très peur. Elle a vu le pistolet, elle ne savait pas que c’était un pistolet à billes », indique un de ses collègues.

    Les faits se sont déroulés sur une place déjà pointée du doigt par les conducteurs de Naolib, l’entité qui regroupe l’ensemble des transports en commun nantais. Au mois de janvier, un bus a été visé par des tirs de plombs sur cette même place Mendès France. Un endroit présenté comme une « zone de non droit » par les syndicats. « Sur cette place, nous faisons face à beaucoup d’intimidation, assure Gabriel Magner secrétaire général du syndicat national des transports urbains CFDT. Nous sommes les derniers représentants d’une institution sur la place. On les gêne », indique-t-il en faisant référence aux dealeurs présents sur les lieux une bonne partie de la journée.