MDMA, cocaïne, kétamine… : taux alarmant de concentration de drogues dans les eaux usées de cette ville belge
Les villes de Bruxelles et Anvers ont été analysées et les résultats ne sont pas bons.
- Publié le 20-03-2024 à 12h41
- Mis à jour le 20-03-2024 à 12h43
Les eaux usées en Belgique, un sujet qui ne manque jamais d’investigation. Utiles lors d’analyses en tout genre, les eaux usées livrent des informations sur la consommation de la population comme des médicaments et dans ce cas-ci, des drogues.
Dans cette étude de l’Observatoire européen des drogues et toxicomanies (EMCDDA), l’analyse de certaines drogues (cocaïne, ecstasy, amphétamine, méthamphétamine, kétamine) ont eu des résultats surprenants, selon nos confrères du Soir.
En effet, sur les 88 villes européennes passées au microscope, la ville d’Anvers figure dans le top 3 pour chaque stupéfiant analysé, excepté la méthamphétamine. Un résultat compréhensible puisqu’on connaît la situation désastreuse de la ville portuaire face à au milieu de la drogue.
Pour la cocaïne, la concentration atteint en moyenne 1.721,58 mg pour 1.000 personnes et par jour en 2023, ce qui vaut la première place du classement à la ville d’Anvers. Bruxelles occupe la 23e position du classement avec une concentration de cocaïne dans les eaux sales de 598,22 mg pour 2023.
En ce qui concerne la MDMA, Anvers réitère son exploit et décroche la première place du podium. Malgré ce constat, une bonne nouvelle est à mettre en lumière : la concentration des autres substances analysées est en baisse dans les égouts belges. Alors que les autres villes européennes observent une augmentation de la concentration de cocaïne dans leurs eaux usées, la Belgique fait exception.