Attentat de Moscou : la branche de l'EI "impliquée" avait mené "plusieurs tentatives" en France, révèle Emmanuel Macron

"Nous avons déjoué plusieurs tentatives de ce groupe sur notre sol", a déclaré Emmanuel Macron depuis la Guyane, après le relèvement du plan Vigipirate à son niveau maximal, pointant du doigt l'État islamique (EI) mais sans donner plus de précisions. Le groupe jihadiste a revendiqué l'attaque terroriste du Crocus City Hall de Moscou, perpétrée vendredi et qui a fait 137 morts. Sa branche afghane, le groupe État islamique au Khorasan (EI-K), est la première suspecte pour les experts du terrorisme mondial.

Coopération proposée à la Russie

Le président de la République, qui passe deux jours dans ce département français a également annoncé qu'il avait proposé à la Russie une coopération accrue à la suite de l'attaque terroriste. "Dans un premier temps, tous les contacts ont été pris aux niveaux technique et ministériel pour pouvoir proposer notre coopération compte tenu des informations dont nos services disposent et qui peuvent être utiles aux Russes", a-t-il dit.

Alors que Vladimir Poutine a pointé une responsabilité de l'Ukraine dans l'attaque, le chef de l'État a estimé qu'il fallait "se garder de toute instrumentalisation ou déformation, mais être exigeants et efficaces. C'est dans cet esprit que nous avançons et j'espère que la Russie fera de même". "Ce serait à la fois cynique et contre-productif pour la Russie elle-même et la sécurité de ses ressortissants d'utiliser ce contexte pour essayer de le retourner contre l'Ukraine", a-t-il insisté devant la presse.