Accusé de violences sexuelles par ses ex-compagnes, Moha La Squale bénéficie d’un non-lieu

Accusé de viol et d’agression sexuelle par deux de ses anciennes compagnes, le rappeur Moha La Squale bénéficie d’un non-lieu, a révélé l’Agence France Presse mercredi 27 mars.

Mais ce n’est pas la fin de la procédure judiciaire. Le rappeur de 29 ans est également mis en cause par au total six ex-compagnes, pour d’autres faits que des violences sexuelles. Il sera en effet jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour violences par conjoint ou séquestrations commises sur ces anciennes compagnes.

La jug reconnaît des « passages à l’acte physiques »

Moha La Squale avait été mis en examen en juin 2021 pour une agression sexuelle et des violences sur d’ex-compagnes. En juillet 2022, il avait aussi été mis en examen pour viol. Mais en « l’absence d’élément matériel venant étayer » ces dernières accusations, la juge d’instruction a décidé de rendre un non-lieu sur ce volet. Les avocats de l’une des victimes a fait appel, pour que les faits soient requalifiés criminellement, ont indiqué deux sources proches du dossier.

Pour Elise Arfi, avocate de Moha La Squale, le rappeur conteste les faits : « Mon client n’est pas et n’a jamais été un agresseur sexuel. Je ne sais pas comment il pourra retrouver le cours d’une vie normale après tant d’épreuves, mais j’espère qu’il réussira à reprendre sa carrière là où les choses se sont brutalement arrêtées ».

Néanmoins, la juge d’instruction admet dans son ordonnance que sa « consommation excessive de cannabis » débouche sur « des violences psychologiques caractérisées à l’encontre de ses compagnes », accompagnées parfois de « passages à l’acte physiques », avec « gifles, tirage de cheveux, étranglements ou encore étouffements avec un oreiller ». La date du procès est encore inconnue.

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