"L'Europe c'est l'esprit critique", explique le philologue et historien Heinz Wismann

Heinz Wismann, invité de la Matinale de France Inter le lundi 1er avril 2024 ©Radio France - Grégoire Nicolet
Heinz Wismann, invité de la Matinale de France Inter le lundi 1er avril 2024 ©Radio France - Grégoire Nicolet
vidéo
Heinz Wismann, invité de la Matinale de France Inter le lundi 1er avril 2024 ©Radio France - Grégoire Nicolet
Publicité

À 8h20, Heinz Wismann, philologue, et historien franco-allemand, figure majeure de la pensée européenne, est l'invité du Grand Entretien. Il publie aux éditions Albin Michel "Lire entre les lignes, sur les traces de l’esprit européen".

Avec

Heinz Wismann est né en Allemagne, a fait une grande carrière en France, directeur d'étude à l'EHESS, il est un grand spécialiste des langues. Il publie Lire entre les lignes, sur les traces de l’esprit européen. On y trouve des textes réunis au fil des siècles autour de cette vaste question qu'est l'esprit européen. "C'est l'esprit de séparation", résume Heinz Wismann. "L'Europe c'est l'esprit critique, tourné contre elle-même", dit-il.

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

"L'esprit européen est peut-être la plus puissante injonction à ne pas camper sur une identité immuable, à ne pas se replier sur un passé qui serait la prison du présent", explique Heinz Wismann. "L'Europe c'est la renaissance. Chaque fois qu'elle s'épuise, elle renaît sous une autre forme", dit-il.

Publicité

"La mort de l'Europe c'est le passé qui perdure"

Et pourtant, elle peut s'éteindre. "Le risque est là", selon l'historien qui dénonce la montée des populismes en Europe. "La mort de l'Europe c'est le passé qui perdure", assure Heinz Wismann.

Heinz Wismann revient aussi sur l'impact, mal connu en France, des bandes dessinées Astérix et Obélix en Allemagne : "Les Allemands ont instantanément transposé la résistance des Gaulois sur celle de la République fédérale face à l'Union soviétique", explique-t-il. 120 millions d'exemplaires se sont vendus en Allemagne.

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

pixel