Lundi 22 avril, à Beni (Nord-Kivu), au moins 23 écoles ont été prises pour cibles et leurs élèves ont été victimes de violence lors des manifestations organisées par les mouvements citoyens pour dénoncer les atrocités commises par les rebelles ADF contre les civils.
Le Parlement des enfants de Beni a vivement condamné ces actes, les qualifiant de désastreux pour l'éducation des enfants dans cette région du pays.
Joel Kamala, conseiller technique au sein de cette organisation, a lancé un appel pressant à la protection des enfants :
"Dans un État de droit, de tels événements ne devraient pas avoir lieu. Ce qui est encore plus alarmant, c'est que nous avons visité plus de 23 écoles où les enseignants et les directeurs ont signalé avoir alerté les autorités, mais les réponses ont été tardives. Protéger ces enfants est primordial, car ils incarnent l'avenir de Beni et de la République démocratique du Congo."
Il a également souligné l'importance de protéger non seulement les enfants eux-mêmes, mais aussi leur accès à l'éducation :
"Détruire une communauté ne se résume pas à s'attaquer au président de la République, qui bénéficie de la meilleure protection du pays, ou aux maires et aux gouverneurs. Les enfants sont les plus vulnérables", a déclaré Joel Kamala.
Il dit craindre également que ces attaques contre les adolescents entraînent des conséquences néfastes, telles que des grossesses non désirées.
