Alain Souchon, Pierre Souchon et Ours en tournée

Ours dit de son père qu’il est décalé. Et de son frère, Pierre, qu’il est drôle. Pierre dit de son père qu’il est foutraque et de son frère Ours qu’il est organisateur. Leur père trouve Ours bien structuré et Pierre merveilleux. Et de lui-même, il dit qu’il n’est pas très structuré. Mais cela ne les empêche pas de partir tous les trois en tournée partout en France. Ça commence le 7 mai prochain au Vésinet, puis ils seront aux Nuits de Fourvière, à Lyon en juin, à La Rochelle, en juillet à Brest et à Rennes, en septembre, au Casino de Paris en novembre.

À l’origine, une prescription médicale

Pierre explique qu’ils se produisaient déjà en trio dans des festivals d’amis, ou des Ehpad… Et explique Alain Souchon : « Je n’allais pas si mal que ça, mais j’avais un coup de mou parce que le temps passe, on ne reste pas à 25 ans toute la vie, et à un moment, ça tue. Et mon médecin m'a dit qu’il fallait partir en tournée, et qu’il n’y avait que ça qui pourrait faire que j’aille mieux. » Ours précise que le médecin a vraiment écrit sur l’ordonnance : « Partir en tournée avec vos deux fils. »

À trois, en famille

Pierre Souchon : « On est latins. La nostalgie et la famille font partie de notre ADN à tous. On avait déjà joué ensemble comme la famille Chédid. Et du coup, on a failli s’appeler les Chédid (rires) ! » La famille peut parfois être un lieu de névrose. Et chez les Souchon ? Ours : « Il n’y a pas de grosses disputes, juste parfois de petites tensions, mais on s'entend plutôt bien, on est plutôt amis. ». Et chanter les chansons d’Alain ? « Les chansons de notre père sont chargées de souvenirs et de chansons qui font partie des gens et de les dépouiller comme ça et d'une manière plus un peu plus fragile, leur enlever l’enveloppe de leurs arrangements, était émouvant. » Explique Ours. Alain Souchon porte un regard admiratif sur ses fils : « Fils de… dans la chanson peut être un handicap. Mais ils se sont bien débrouillés. »

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