Dengue : épidémies, JO, météo… « Tous les éléments sont réunis pour une année record en France »
Le nombre de personnes arrivées en métropole après avoir été infectées par des moustiques-tigres est inédit cette année, laissant présager une saison record. À l’Institut Pasteur, les chercheurs sont sur le pied de guerre pour comprendre comment ces prédateurs peuvent transmettre les maladies.
Le thermomètre affiche 25 °C, soit 10 de plus qu’à l’extérieur. Un moustique-tigre reconnaissable aux bandes blanches sur son corps, vient se poser sur notre main. « Ne vous inquiétez pas, il ne peut pas être infecté par un virus », lâche Marie Vazeille, ingénieure de recherche au sein de l’unité Arbovirus et insectes vecteurs à l’Institut Pasteur, en attrapant une sorte de miniraquette de tennis qui les tue par électrocution.
Ce moustique s’est peut-être échappé d’une des cages dans lesquelles vibrionnent de nombreux insectes. Dans de grosses boîtes transparentes posées sur des étagères et recouvertes d’un léger voile, ces prédateurs sont toujours à l’état de larves, qui baignent dans l’eau.