Dengue : épidémies, JO, météo… « Tous les éléments sont réunis pour une année record en France »

Le nombre de personnes arrivées en métropole après avoir été infectées par des moustiques-tigres est inédit cette année, laissant présager une saison record. À l’Institut Pasteur, les chercheurs sont sur le pied de guerre pour comprendre comment ces prédateurs peuvent transmettre les maladies.

Des larves et des moustiques sont étudiés dans l'insectarium de l'Institut Pasteur, où travaille Marie Vazeille. LP/Olivier Arandel
Des larves et des moustiques sont étudiés dans l'insectarium de l'Institut Pasteur, où travaille Marie Vazeille. LP/Olivier Arandel 

    Le thermomètre affiche 25 °C, soit 10 de plus qu’à l’extérieur. Un moustique-tigre reconnaissable aux bandes blanches sur son corps, vient se poser sur notre main. « Ne vous inquiétez pas, il ne peut pas être infecté par un virus », lâche Marie Vazeille, ingénieure de recherche au sein de l’unité Arbovirus et insectes vecteurs à l’Institut Pasteur, en attrapant une sorte de miniraquette de tennis qui les tue par électrocution.

    Ce moustique s’est peut-être échappé d’une des cages dans lesquelles vibrionnent de nombreux insectes. Dans de grosses boîtes transparentes posées sur des étagères et recouvertes d’un léger voile, ces prédateurs sont toujours à l’état de larves, qui baignent dans l’eau.