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"Les syndicats eux-mêmes en parlent et sont inquiets", a confié à Libération Marylise Lebranchu. Les spécialistes qu'elle a consultés le lui confirment : il y a bel et bien une "explosion du vote FN parmi les fonctionnaires de catégorie C", à savoir les moins gradés de la fonction publique. Au premier tour de la présidentielle 2012 déjà, Marine Le Pen avait attiré 30 % d'entre eux. "Et c'est derrière les guichets des caisses de la Sécurité sociale, à l'hôpital ou dans les services sociaux, que les fonctionnaires sont le plus sensibles aux thèses frontistes", indique Luc Rouban, sociologue spécialiste de la fonction publique.
Aux européennes de mai dernier, l'attirance pour le Front national a encore augmenté, marquant une "vraie rupture" au niveau des fonctionnaires et salariés du public dans leur ensemble, à 23 % pour le FN, ajoute le sociologue Joël Gombin. Chez les enseignants, elle est à 5-6 % parmi les cadres. Un score faible, mais "en très forte progression".
"Mal-être au travail"
Plusieurs facteurs expliqueraient ce phénomène. "Le FN est un parti qui a un langage de défense absolue des fonctionnaires, y compris des enseignants", propose Marylise Lebranchu.
Luc Rouban pointe quant à lui trois éléments décisifs dans le discours du FN : défense de la laïcité, culte de l'autorité de l'État et de l'idéal républicain, dénonciation de l'incapacité de l'État à "organiser une mobilité professionnelle pour ses agents".
D'une manière plus prosaïque, le chercheur pointe également les coupes budgétaires. "Avec 50 milliards en plus, le vote FN au sein de la catégorie C va se dégonfler d'un seul coup", parie-t-il. Une référence aux 50 milliards de baisse de dépense publique en trois ans décidée par le gouvernement dans le cadre de son "plan d'économies". Mais, avant tout, le Front national reste selon lui "le porte-parole d'un mal-être au travail, où la hiérarchie des grands corps est moins légitime et cultive un entre-soi".
Comment voulez vous que les fonctionnaires de catégorie C soient heureux.
Avec des salaire respirant la misère sociale.
Certains diront "mais ils viennent d'avoir une augmentation" d'accord mais c'était obligatoire parce que certains sont au SMIC et donc il faut bien suivre au moins l'augmentation de celui-ci car c'est obligatoire et leur carrière ne vas pas bien loin.
Et quand aux enseignants qui font partie de la catégorie A, l'immensité de la tache qu'ils ont à accomplir ne révèle pas un salaire décent en rapport de celle-ci.
Mal aimé aussi bien par l'état que par l'opinion publique ils cherchent une solution à leur problème ailleurs.
D'autant plus que le points d'indice sera bloqué au moins pour dix ans alors que le privé continue d'avoir ses augmentations et ses glissements catégoriels comme ci que les salaires n’étaient pas un coût dans la compétitivité des produits qu'ils fabriquent.
Et si la crise venait à se terminer c'est toujours le privé qui sera le plus augmenté parce que comme dit Gattaz "N'oubliez pas qu'ils n'y a que nous qui créons de la richesse".
J'adore votre commentaire mais il est complètement faussé
que nous sommes grassement payés et chouchoutés par notre ministère sachez déjà que je ne travaille pas la CAF met dans l'administration parisienne vous faites partie d'une catégorie de gens qui passe son temps à critiquer les fonctionnaires sous prétexte qu'ils ont un emploi soi-disant avis
mais je vous rassure dans la corporation que je suis en tant qu'agent de terrain il y a autant de licenciement
maintenant en matière d'avantage les salariés du privé ont beaucoup plus que les fonctionnaires surtout en cas d'accident de travaille ou de maladie
je vous le dis car je connais les 2 cas
je ne pense pas Madame Monsieur que vous au RSA vous vous levez à 3h30 le matin faire sa dialyse faire 4h de transport par jour + journée de taf
vous de trois heures du matin.
La propagande gouvernementale passe de moins en moins bien auprès des Fonctionnaires de base.
Rien d'étonnant : ils sont bien placés pour constater de visu la dégradation accélérée de notre Pays.