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Le mariage se complique

Facebook et Instagram, ennemis jurés de la vie de couple ? Les réseaux sociaux seraient une nouvelle cause majeure de conflits et de divorces outre-Atlantique.

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Publié le 20 juillet 2014 à 08h15, modifié le 20 juillet 2014 à 13h34

Temps de Lecture 1 min.

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Fini le temps où les contrats de mariage se contentaient de fixer au préalable les conditions - financières principalement - d'un divorce. Désormais, aux Etats-Unis, les fameux prenuptial agreements, ou prenups, comme on les appelle, entendent réguler la vie de couple. Ainsi, ils incluent de plus en plus souvent une clause dite "réseaux sociaux" qui encadre strictement ce que votre moitié a le droit de publier sur Internet. Gare à celui qui poste sur Facebook ou Instagram une photo de sa belle en bikini. Un cliché qui déplairait à madame peut coûter jusqu'à 50 000 dollars (plus de 35 000 euros), selon une avocate new-yorkaise interrogée par NBCNews. Tout ce qui est susceptible de nuire à la réputation professionnelle de son conjoint, de l'humilier ou de l'embarrasser, peut faire l'objet de poursuites... alors même qu'une séparation n'est pas envisagée. Voilà qui va mettre de l'ambiance. Evidemment, ces clauses prévoient également des sanctions financières en cas d'agression virtuelle après le divorce, comme poster des insultes ou s'adonner au revenge porn (photos compromettantes pour se venger).

Le succès de ce nouveau type de clause confirme que Facebook et mariage ne font pas bon ménage. Selon une étude de l'université de Boston, publiée début juillet, les personnes qui surfent sur les réseaux sociaux sont davantage susceptibles d'être malheureuses en couple ou de quitter le foyer. Selon les chercheurs, Facebook et compagnie jouent un rôle de révélateur des difficultés du couple. Au Texas par exemple, 32 % de leurs usagers songent au divorce, deux fois plus que les non-utilisateurs. En 2012, deux études avaient établi un lien entre divorce et utilisation des réseaux sociaux. La première, britannique, indiquait que 33 % des procédures comportaient le mot "Facebook". La seconde, américaine, révélait que 80 % des avocats spécialisés en droit de la famille avaient constaté une hausse du nombre de cas de divorce impliquant les réseaux sociaux.

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