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La gauche du PS veut exclure les professions réglementées du CICE

Jérôme Guedj, président du conseil général de l'Essonne et représentant de la gauche du PS, a remis en question l'accès des professions réglementées à ces aides.

Le Monde avec AFP

Publié le 04 août 2014 à 11h12, modifié le 04 août 2014 à 11h24

Temps de Lecture 1 min.

Emmanuel Maurel (à gauche) et Jérôme Guedj participent au collectif L'appel des 100, qui a vu le jour le 5 avril 2014.

Faut-il réduire le champs d'action du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) ? Cette mesure de déduction fiscale en faveur des entreprises, mise en place par François Hollande, devrait exclure les professions réglementées, a jugé lundi 4 août, Jérôme Guedj, président du conseil général de l'Essonne et représentant de la gauche du PS.

En vigueur depuis janvier 2013, le CICE bénéficie à l'ensemble des entreprises employant des salariés. L'ancien député – qui faisait partie du groupe des frondeurs, avant de rendre son siège à François Lamy dont il est le suppléant – a critiqué le caractère trop général de cette mesure dans une interview à Europe 1.

« JE POSE LA QUESTION DE L'EFFICACITÉ »

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« Dans le fameux pacte de responsabilité, il y a la poursuite du CICE, 20 milliards d'euros donnés aux entreprises de manière indifférenciée, sans contrepartie. (...) Des secteurs entiers » en bénéficient, a affirmé M. Guedj avant d'évoquer le rapport de l'Inspection générale des finances sur les 37 « professions réglementées » françaises dont Le Monde a révélé le contenu. Elles vont, a poursuivi l'ex-député, « bénéficier du CICE pour un total de plus de 1 milliard d'euros. Les notaires, les avocats, les huissiers, les experts-comptables, les médecins... Je pose la question de l'efficacité ».

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Le leader du courant Maintenant la gauche, qui s'est abstenu lors du vote de confiance au gouvernement de Manuel Valls, a poursuivi son raisonnement :

« Il y a 4 600 études de notaires en France. En moyenne, elles vont bénéficier entre 12 et 15 000 euros de baisse de l'impôt sur les sociétés. Est-ce que vous croyez que c'est la priorité, dans ce pays, de baisser l'impôt sur les sociétés des notaires qui ne sont pas soumis à la concurrence internationale et ne vont pas, avec cette baisse, créer de l'emploi ? »

M. Guedj, qui conteste une politique économique de l'offre, s'est plu à citer le candidat François Hollande : « “Il n'y a pas qu'une seule politique possible” : c'est les mots qu'il avait utilisés dans son discours du Bourget » en janvier 2012.

Voir la vidéo de l'interview de M. Guedj :

Le Monde avec AFP

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