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Centrafrique : violents accrochages entre soldats français et ex-Séléka

Plusieurs combattants de l'ex-rébellion Séléka ont été tués dans le nord du pays, quinze jours après la signature d'un accord de cessation des hostilités.

Le Monde avec AFP

Publié le 05 août 2014 à 10h51, modifié le 05 août 2014 à 11h28

Temps de Lecture 1 min.

De violents accrochages ont opposé lundi 4 août soldats français et combattants de la Séléka à Batangafo, dans le nord de la République centrafricaine, a-t-on appris mardi auprès de la force africaine Misca.

« Des soldats français de l'opération Sangaris en mission de reconnaissance ont été pris à partie lundi par des ex-Séléka à leur entrée dans le centre » de Batangafo, a déclaré à l'AFP un officier de la Misca, sous couvert d'anonymat. « Les militaires français ont riposté », faisant usage d'armes lourdes et recevant le soutien d'avion de chasse Rafale, et plusieurs combattants de la Séléka ont été tués, selon cette même source.

L'ACCORD DE CESSATION DES HOSTILITÉS À L'ÉPREUVE

Sous forte pression internationale, des représentants des anti-balaka et de l'ex-Séléka avait signé le 23 juillet un accord de cessation des hostilités, dont la mise en œuvre suscite beaucoup de scepticisme à Bangui. 

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Les négociations s'étaient s'achevées sur un accord sans que les délégués soient parvenus à fixer le cadre du désarmement et de la démobilisation des combattants des diverses milices dans le pays, ni à tracer une feuille de route pour un nouveau processus de normalisation politique. Une semaine après sa signature, au moins 22 personnes avaient déjà été tuée lors de violents affrontements à Batangafo.

Depuis le renversement, en mars 2013, du président François Bozizé par la rébellion Séléka, la République centrafricaine – ancienne colonie française riche en diamants, en pétrole et en uranium –, est plongée dans le chaos. Les violences intercommunautaires quasi quotidiennes ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

Le Monde avec AFP

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