Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Le Japon recommence à exporter du riz de Fukushima

Des sacs de riz soumis à des contrôles particuliers sur la radioactivité seront vendus à Singapour à partir du 22 août.

Le Monde avec AFP

Publié le 19 août 2014 à 06h27, modifié le 19 août 2014 à 09h34

Temps de Lecture 1 min.

La fédération japonaise des coopératives agricoles a annoncé mardi 19 août recommencer à exporter ce mois-ci du riz de la préfecture de Fukushima, pour la première fois depuis l'accident nucléaire survenu le 11 mars 2011 dans le complexe atomique de la région.

La première destination de ce riz soumis à des contrôles particuliers sur la radioactivité est Singapour, qui a montré sa « compréhension » vis-à-vis des mesures prises pour éviter la distribution de produits contaminés. Des sacs de 5 kg de riz de type Koshihikari (un des plus réputés du Japon) y seront vendus dès le 22 août. Une campagne de promotion aura lieu sur place pour expliquer que ce riz est sûr et qu'on peut le consommer en toute tranquillité.

SEUL SINGAPOUR A ACCEPTÉ D'IMPORTER LE RIZ

Newsletter
« Chaleur humaine »
Comment faire face au défi climatique ? Chaque semaine, nos meilleurs articles sur le sujet
S'inscrire

Le riz de Fukushima, contrôlé, est déjà vendu dans l'archipel mais les pays étrangers comme la Chine et la Corée du Sud qui importaient ce type d'aliment de la région avant la catastrophe atomique ont stoppé les achats par précaution. Pour le moment, Singapour est la seule destination qui a accepté de recevoir à nouveau cette production.

Plusieurs pays imposent encore de fortes restrictions sur les aliments de la province agricole et rizicole de Fukushima, ce qui ennuie les autorités nippones, enclines à juger infondées ces mesures. Le gouvernement, la fédération des coopératives, les collectivités locales et diverses organisations s'escriment à tenter de prouver que les produits de Fukushima mis sur le marché sont sûrs, dans le strict respect de la limite sévère de césium radioactif fixée à moins de 100 becquerels par kilogramme.

Toutefois, la population étrangère et une partie des Japonais restent méfiants et réticents à acheter les fraises, pêches, concombres, tomates ou autres produits de la région saccagée par le désastre atomique provoqué par un gigantesque tsunami.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.