Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Un polluant interdit depuis vingt-cinq ans présent en quantité inexpliquée dans l'atmosphère

La NASA a relevé des émissions élevées de tétrachlorure de carbone, une substance chimique qui détruit la couche d'ozone et proscrite depuis 1987.

Le Monde avec AFP

Publié le 21 août 2014 à 04h43, modifié le 21 août 2014 à 12h25

Temps de Lecture 1 min.

La NASA a relevé des émissions élevées de tétrachlorure de carbone, une substance chimique qui détruit la couche d'ozone et proscrite depuis le protocole de Montréal de 1987.

La NASA a détecté en quantité inexpliquée dans l'atmosphère du tétrachlorure de carbone (CCl4), une substance chimique qui détruit la couche d'ozone et qui est proscrite dans le monde depuis près de trente ans, a annoncé l'agence spatiale mercredi 20 août.

Le CCl4, qui était utilisé dans les extincteurs ou par les pressings pour le nettoyage à sec, a été interdit en 1987 en même temps que les chlorofluorocarbones dans le cadre du protocole de Montréal. Les pays membres de ce protocole n'ont annoncé aucune nouvelle émission de CCl4 entre 2007 et 2012. Mais l'étude de la NASA montre que les émissions mondiales de ce polluant sont en moyenne de 39 000 tonnes par an, soit environ 30 % du volume maximum enregistré avant l'entrée en vigueur du protocole international.

« Nous ne devrions pas avoir tout ce CCl4, a lancé Qing Liang, un scientifique de la NASA au Centre Goddard des vols spatiaux dans le Maryland et principal auteur de cette recherche. Il est clair que nous sommes en présence soit de fuites industrielles non identifiées, soit d'émissions importantes de sites contaminés ou de sources inconnues de CCl4. »

MÉCANISME DE PERTE INCONNU OU ÉMISSIONS NON SIGNALÉES ?

Newsletter
« Chaleur humaine »
Comment faire face au défi climatique ? Chaque semaine, nos meilleurs articles sur le sujet
S’inscrire

Les scientifiques et autorités réglementaires veulent savoir d'où vient ce CCl4, qui comptait en 2008 pour environ 11 % du chlore contribuant à la diminution de la couche d'ozone.

Depuis près de dix ans, les scientifiques s'interrogent sur les raisons pour lesquelles les niveaux observés de CCl4 dans l'atmosphère diminuent plus lentement qu'anticipé en fonction des processus naturels connu de sa destruction comme le rayonnement solaire. « Existe-t-il un mécanisme de perte de CCl4 que nous ne comprenons pas ou y aurait-il des sources d'émission non signalées ou non identifiées ? », s'est interrogé Qing Liang.

Sans aucune émission de CCl4 signalée entre 2007 et 2012, les concentrations atmosphériques de cet agent chimique auraient dû diminuer de 4 % par an, ont relevé les scientifiques, soulignant que des observations depuis le sol montrent une diminution de seulement 1 % chaque année.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.