En Irak, les Kurdes gagnent du terrain sur les djihadistes

Les combattants kurdes ont infligé plusieurs revers aux troupes de l'État islamique. Ces dernières progressent malgré tout en Syrie.

Source AFP

Un vendeur d'armes expose sa marchandise à Arbil, la capitale de la région autonome kurde.
Un vendeur d'armes expose sa marchandise à Arbil, la capitale de la région autonome kurde.

Temps de lecture : 2 min

Les forces kurdes peshmergas, appuyées par l'aviation irakienne, ont réussi à reprendre trois villages au nord-est de Bagdad aux djihadistes de l'État islamique (EI) lundi et ont repoussé deux assauts dans une autre région, ont annoncé des responsables. Des insurgés menés par l'EI se sont emparés de larges pans du territoire irakien après avoir lancé le 9 juin une offensive fulgurante dans le pays. L'armée irakienne et les combattants peshmergas de la région autonome du Kurdistan les affrontent maintenant sur plusieurs fronts.

La newsletter international

Tous les mardis à 11h

Recevez le meilleur de l’actualité internationale.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Front commun

Lundi, les forces kurdes, soutenues par l'aviation irakienne, ont repris aux djihadistes trois villages de la région de Jalawla, dans la province de Diyala (est), ainsi que l'une des routes principales utilisées par les insurgés pour transporter combattants, matériel et vivres, a annoncé un général peshmerga. Les troupes kurdes sont en outre sur le point de contrôler toutes les entrées de la ville de Jalawla, qu'elles cherchent à reprendre à l'EI depuis des semaines, a ajouté l'officier. Plus au nord, les insurgés ont lancé deux attaques contre la ville majoritairement chiite de Touz Khourmatou, à 175 km au nord de Bagdad.

Les forces kurdes, soutenues là aussi par l'aviation irakienne, ont repoussé les deux assauts menés dans la nuit de dimanche à lundi puis lundi matin, selon des responsables. Les États-Unis ont lancé le 8 août une campagne de frappes aériennes contre les insurgés qui gagnaient du terrain sur les peshmergas et menaçaient Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Washington a mené plus de 90 raids, aidant les Kurdes à reprendre certains secteurs. Les peshmergas ont ainsi repris dimanche le contrôle de la zone de Qaraj, au sud-est de Mossoul (nord), première ville tombée aux mains des insurgés le 10 juin et leur place forte depuis. Les frappes américaines ont en outre aidé les peshmergas à reprendre le 17 août le plus important barrage d'Irak. Malgré les appels du gouvernement irakien et des forces combattant les insurgés, et en dépit de ses propres menaces d'élargir sa zone d'intervention, Washington n'a pour l'instant pas étendu ses frappes au-delà du Nord irakien.

Progression en Syrie

De l'autre côté de la frontière, en Syrie, l'EI a en revanche enregistré une importante victoire en prenant dimanche l'aéroport de Tabqa, dernier bastion du régime de Bachar el-Assad dans la province septentrionale de Raqa. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a fait état de 541 morts, dont 170 soldats tués pour la seule journée de dimanche, depuis le lancement mardi de l'assaut des djihadistes contre l'aéroport. L'EI, qui affronte en Syrie à la fois les rebelles et le régime de Bachar el-Assad, a proclamé fin juin un "califat" à cheval sur la Syrie et l'Irak. Lundi, Damas s'est dit prêt à coopérer avec d'autres pays, y compris les États-Unis, pour lutter contre le terrorisme.

À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation

Commentaires (13)

  • Plékhanov

    ... Sourd

  • caspal

    Pourquoi cet énorme silence des musulmans ? Ils sont concernés pourtant pourquoi ne disent ils pas notre religion ce n"est pas ce que l'on voit enIRAK ou SYRIE ?

  • y

    L'islamisme n'est pas une religion, mais un totalitarisme qui s'est propagé insidieusement, petit à petit et qui nous envahit. Il ressemble comme un frère aux autres totalitarismes, : le nazisme, le communisme, le maoïsme etc. Qui ont fait des millions de morts. L'islamisme en prend le chemin. Ce sera le combat du 21° siècle. Le combat de tous.