Grève générale en Argentine
Des policiers anti-émeutes dispersent les manifestants qui ont bloqué une route lors d'une manifestation de travailleurs à Buenos Aires, mercredi.
Photo : Enrique Marcarian / Reuters
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Trois syndicats appellent à la grève générale aujourd'hui en Argentine, qui compte 11 millions de salariés enregistrés, dont 40 % sont syndiqués.
Le Syndicat ouvrier central, farouchement opposé à la présidente Cristina Fernandez, a provoqué hier des embouteillages et perturbé les activités dans la capitale, Buenos Aires, au début d'un mouvement de grève de 36 heures.
Il s'agit de la deuxième grève générale dans ce pays depuis le début de l'année, après celle du 10 avril, à laquelle avaient participé les chauffeurs d'autobus, contrairement à cette fois-ci.
Les syndiqués dénoncent les impôts élevés, les bas salaires et l'inflation, qui dépasse 30 %. Ils réclament notamment la baisse de la taxation sur les salaires et la hausse des aides familiales.
De plus, l'économie argentine est en récession et l'État est en défaut de paiement face à ses détenteurs américains d'obligations.
La situation devrait se corser parce que des routiers, des cheminots, des travailleurs du secteur de la restauration et des syndicats d'enseignants doivent se joindre à la contestation.
Le nombre de travailleurs au noir est estimé à 4 millions en Argentine, où le taux de chômage officiel s'élève à 7,5 %.
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Avec les informations de Agence France-Presse et Associated Press